Un cas rare que cette saga, qui m'est complètement passé à côté, que ce soit sur ma NES ou ma Super NES, malgré sa notoriété (et ses qualités) évidentes...
Ma 1ère approche de cet univers se fera finalement via Haunted castle, en début d'année, version arcade dont j'ignorais jusqu'alors l'existence, avec l'insuccès que l'on connait (quand on lit mon avis ^^).
Mais je me doutais bien qu'il ne fallait pas en rester là et c'est ainsi qu'au moins de septembre, j'ai décidé de m'y mettre et de façon sérieuse, puisque j'ai jeté mon dévolu sur la version sortie sur ma console préférée.
Que dire... c'est excellent ! Sorti 6 mois avant Super Ghouls'n ghosts, le jeu en partage beaucoup de qualités : très beaux graphismes (même si ceux du Capcom sont, à mon sens, supérieurs), très bonne utilisation des effets du mode 7, ralentissements à l'occasion (oui, je sais, ça n'est pas une qualité mais ça reste un point commun :p), très bonnes musiques et difficulté de haut vol.
Je reviens sur ces 2 derniers points : les musiques de ce jeu sont vraiment excellentes, techniquement au point et de très bon goût (dans l'immense majorité des cas). On m'avait dit que la saga de Konami était traversée d'une bande son de qualité et j'avais déjà pu en faire l'expérience sur le (mauvais) Haunted castle et cet opus confirme ce qui n'est donc pas une légende.
La difficulté, maintenant : elle n'est pas toujours forcément au niveau de celle de Super Ghouls'n ghosts, mais c'est surtout la taille des niveaux qui m'a choqué plus d'une fois : ils sont tellement longs qu'il est très compliqué d'atteindre un check-point avant de mourir (je ne suis même plus sûr qu'il y en ait) et l'on doit fréquemment recommencer une portion énorme de niveau ! Il faut être prévenu (et persévérant) sinon la crise de nerfs vous guette...
Seul la jouabilité de ce Castlevania, si elle est très bonne la plupart du temps, est tout de même un peu étrange (gestion des escaliers, selon que l'on avance ou que l'on saute, etc.). C'est également, semble-t'il, une caractéristique de la saga.
Voilà, Super Castlevania IV, c'est bon, mangez-en (mais saignant).