Mario ? I wonder
Avant tout je dois préciser que contrairement aux apparences, Mario Wonder n'est pas un jeu pensé pour le multi. Le joueur ayant attrapé le drapeau en premier au niveau précédent a une couronne, et...
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le 20 oct. 2023
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Le nouveau « Mario World » qu’ils disent. Je l’entend partout, là où les joueurs se rassemblent pour jeter leur amour ou leur fiel sur les grands noms du jeu vidéo, sur les nombreux repaires d’Internet ici et là, dans ma tête… Alors, qui détient la réponse ? Fleurir ou doucement mourir ? Pourquoi ai-je commencé à vous parler de Super Mario World, le grand Graal de ceux que l’on nomme les « Mario 2D »? Il de loin le plus divinisé des épisodes parus sur nos étagères de joueurs. Et « mourir » ? Super Mario Wonder a été chargé d’une tâche qui m’a semblé impossible à délivrer. Mais c’est Nintendo, de véritables mains d’or même sous la boue la plus crade (pas toujours hein, je vous vois venir). Ils ont réussi ce genre de pari à chaque génération, pour chacune de leur licence. Le grand N aurait bien pu retenter l’aventure des « New » Super Mario Bros., mais non. Ils se sont dit qu’il est temps de labourer les champs et de planter une nouvelle graine. Et un jour, le 20 octobre 2023, le petit bourgeon planté au Summer Game Fest 2023 a finalement éclos en quelque chose… de très familier, mais d’une fraîcheur inattendue.
S’il continuait sur cette ligne droite appelée « New », le nom de Mario aurait été sali pour de longues années. Le problème de la série des Super Mario Bros. est visible même le plus astigmate des joueur (et j’en fais pas fièrement partie). En 2006, le nouvel enfant est né. Nous sommes revenu d’une trop longue décennie sans un véritable Mario Bros. en deux dimensions. Les superbes portages sur GBA de titres légendaires ont fait un bien fou au affamé de cette licence. Mais voilà : Mario, lui, continuait ses beaux jours en 3D. Sur une île tropicale (Sunshine), sur les plateaux de jeu (Mario Party), à bastonner d’autres starlettes sur Smash Bros. Il évoluait en 3D, mais sa chère et pourtant si importante moitié, la 2D, est restée à l’ombre du passé. Puis, le jour de la sortie du premier des New Super Mario Bros. ? Boum ! Les ventes parlent d’elles-mêmes : plus de 30 millions de copies parties aussi vite que la passion pour le nom des « New » a disparue avec le temps. C’est après le troisième acte (étrangement appelé New Super Mario Bros. 2, car il y a bien une certaine Wii qui en possède un) sur 3DS que le sang des joueurs n’a fait qu’un tour.
L’idée fut vachement osée et franchement intéressante : plonger et se perdre dans un flot infini de pièce avec leur bruitage qui leur est propre (tiens, c’est le principe même du stage « Pièce à gogo » lorsque l’ont atteint le game over dans Wonder. Jolie référence!) . Inutile de rappeler l’état de nos tympans après chaque partie, même la caissière de la supérette et les voiture qui klaxonnaient sonnaient comme ces pièces. Les joueurs l’ont fait savoir sur ce que Nintendo est le plus sensible : les ventes. Boum épisode 2 : elles sont deux fois moindre que pour le grand frère de la DS et celui de la Wii. Mamma mia ! Mais que s’est-il donc passé ? Cette suffisance, c’était le motto du Nintendo des années 2000 à 2012, le début de l’apocalypse pour la boîte de Kyoto… La Wii U (paix à son âme). Sa trop courte vie a forcé le géant du jeu vidéo à lancer une ultime carotte au nez des joueurs affamés de la console : New Super Mario Bros. U. Cette lettre, on peut aussi la voir comme un double doigt d’honneur de créativité. Étant pourtant celui qui a poussé au plus loin cette formule d’une demi décennie d’âge, il a fait pschiiiit bien vite. Alors, qu’est-ce qui a merdé et à quel moment ? Les lauriers sur lesquels Nintendo s’est reposé étaient trop confortables ?
Le renouveau. Et pour tout. Tout, jusque dans les moindres cellules du corps du prochain bébé qui devra naître. Il s’appellera Wonder, il viendra au monde d’un Nintendo battu et couvert de bleu en sortant de l’ère Wii U. La petite cure de jouvence et l’immense succès de la Switch leur a donné un nouveau boost à leur égo au point d’OSER sortir un portage de l’épisode U. Le grincement de dents ne s’est pas fait attendre, mais ce que les joueurs ne savaient pas, c’est qu’il allaient bientôt être témoin de la Pâque du jeu vidéo. Mario Bros. renaîtra et mettra à genoux tous les sceptiques qui juraient que la 2D est morte pour le plombier. Voilà où je voulais en venir avec ce titre racoleur.
Jetez un œil sur la note que j’ai déposé juste à côté de la jaquette du jeu. Ça en dit assez pour vous ? Et je suis quelqu’un d’assez demandeur. Je sais être fan, mais je sais d’autant plus ne pas cacher mon manque de pitié dès que Nintendo ressort ses fantômes du passé. J’aurais pu lancer le divin 9 sur 10, car il le frôle de si près qu’il s’en brûle les joues. C’est véritablement le petit bourgeon que l’on attendait tous. Un symbole qui donnerait une nouvelle chance à ce mythe écrasé dans la boue. Moi le premier, j’ai immédiatement ouvert les yeux à 360° à la simple vue de la bande-annonce d’origine. C’est simple : Nintendo a donné carte blanche à la nouvelle génération de développeurs de leur branche EPD. Ces jeunes gens épaulés de vétérans du genre ont fait de l’impossible un possible miraculeux. Dès maintenant et pour les années à venir, Nintendo je vous le demande, faites parler la créativité de vos talentueux jeunots de développeurs. Ne leur fermez jamais la bouche et ne vous endormez pas sur l’or du passé. C’est maintenant, plus que jamais, que
Premier choc : ouste le timer, bye bye le scoring et bonjour le QOL (« quality of life », en français : l’ergonomie, le confort de jouer dans les meilleures conditions). Dégagez donc, toutes mécaniques désuètes qui alourdissent le plaisir du jeu. Avoir du chiffre pour du chiffre est une relique de nos avant-avant-avant grands-pères. Mais le contre-la-montre est un challenge acceptable et qui est toujours d’actualité, c’est pourquoi on tombera très souvent sur ces défis de moins d’une minutes qui en jouent. Allez, autant aller plus loin : jetons les vies à l’eau. Elles ont tellement d’utilité que le seul écran de game over que j’ai pu voir a été sur YouTube. Je l’ai dis moult fois, la facilité dégouline de toutes les pores de Mario Wonder. Enfin… On connaît tous la raison et elle sonne comme une pièce tombant par terre : le Champi 1Up. Ce petit item est malheureusement si culte qu’il se doit de continuer à tomber des blocs dans le monde Mario pour exister dans l’inconscient collectif et en faire des figurines! Malinx le lynx.
Il est vrai que la facilité déconcertante de cette promenade/aventure peut sonner comme le plus gros péché de Wonder. Je vais donc commencer par cette unique tache sur le gâteau, que je pense être le seul véritable point faible du titre. Lançons les injures dès le début pour ensuite faire tomber une pluie de compliments sur le jeu. Chaque niveau est présenté avec ses étoiles de difficulté, allant de une à cinq. Ce que Nintendo aurait pu nous dire, c’est que seul le niveau final vaut 4 étoiles, et que tous les 128 autres stages valent entre une et deux étoiles. J’aime être irrité par mon manque de bol, de talent et par mes défaites. C’est un moteur de persévérance qui mène à une explosion de sérotonine et de plaisir dès lors que je triomphe de mes faiblesses. Notre éditeur chéri est trop souvent tendre avec nous. C’est bien de là qu’est né le fameux couple "Nintendo + casual gaming". Ce Mario là est tombé en plein dedans tête la première. Mais pourquoi récolte-t-il pourtant tant d’ovations de ma part ? Le gameplay. Encore une fois, pour l’amour du gameplay.
Dans « jeu vidéo », « jeu » prend la première place. Il est devant le mot « vidéo », pas seulement pour de simples règles grammaticales. Ce que je joue se transmet vers un écran et se reflète dans une image en… vous l’avez deviné, vidéo. J’ai un pouvoir sur ce que projette ma télé. Bien sûr, dans les règles du monde établi par les développeur dudit jeu. Où je veux en venir ? Mario Wonder est si bien construit qu’il éveille un immense plaisir malgré ma roulade sur l’ensemble du jeu. Les balades du plombier en 2D ont toujours su donner cette jouabilité juteuse avec seulement quelques touches. Par exemple, Super Mario World doit son statut mythique à son gameplay né des 9 touches (seulement!) de la manette SNES. Courir et sauter. C’est juste cela. Ces deux actions se diffusent sur d’autres touches pour les amplifier ou les changer. « Courir » peut devenir marcher, tout comme il peut devenir s’accroupir et regarder en haut hors champ. « Sauter » quand à lui peut se changer en saut tournoyant avec le bouton R1 ou bien en attaque rodéo avec le stick poussé vers le bas. Tout entre en collision avec ce monde au level design fantastique. Même un tel univers recouvert de facilité peut devenir un pur plaisir à parcourir si l’on donne au joueur des outils simples et permissifs.
Le level design, parlons-en car il y en a beaucoup à dire. Et accrochez-vous car la léchage commence dès maintenant. Je ne vais pas trop m’attarder sur la musique du soft, mais sachez-le : elle ne vaut que trois lettres. Mid. C’est loin des standards des Mario d’antan, même avec la présence de Koji Kondo sur le devant de la scène. Absolument pas mauvais, mais mes oreilles n’ont pas autant été entraînées qu’à l’époque des 16 bits. Je peux citer un amas de thèmes qui m’ont accompagné l’esprit grâce à Mario All-Stars sur SNES. Alors que dans le cas de Wonder, je pourrais en citer aux alentours de cinq qui sûrement finirons dans ma playlist et que j’écouterai religieusement en travaillant mes illustrations. Un demi point en moins donc. Bon allez, peut-être un micro point en moins pour ça. Mais rien ni personne ne me fera oublier le thème principal du jeu, ni sa musique de l’usine de Bowser, ni les mélodies des Cascades Dorées, ni… (rendez-vous au top des meilleures musiques de jeux pour plus de détails croustillants!) En version courte : peut mieux faire ! Comme le légendaire « assez bien » que nos profs de primaire grattaient sur nos copies bof/moyennes. Oh, et je lève mon pouce au génie qui a eu l’idée de lancer ou d’éteindre les percussions du thème du stage en cours suivant selon si Mario marche ou cours (très similaire à l’ajout de tambours dès que Mario montait en selle sur Yoshi dans World, Sunshine et Galaxy 2). Le genre de détail aussi obsolète que le compteur de vies d’un jeu aussi aisé. Preuve supplémentaire que les artistes derrière ce bijou ont adorés bosser dessus et se sont amusés à laisser ces petits easter eggs en soi inutiles à chaque coin de stage (Le quiz du Marais au Népandars ! C’est bien le thème de « Wanted » de Super Mario 64 DS que l’on entend avec un jingle de résolution d’énigme de Luigi’s Mansion à la fin du défi ?)
(Et saviez-vous que porter le badge d’Invisibilité dans la Manoir dans le Noir vous met dans la même situation que celle d’un Boo au contact de la lumière ? Vous devenez visible, mais ne mourrez pas!)
Revenons donc au noyau de la licence maîtresse de Nintendo : le level design. S’il existait un prix à décerner pour les meilleures jouabilités du jeu vidéo, je pense retrouver Nintendo trop souvent sur le podium. Super Mario Wonder est intuitif comme l’ont été ses grands frères. Des actions subdivisées en une multitudes de possibilités de gameplay selon les combinaisons de touches. Ce que je décris est viable pour tout jeu vidéo. Mais Wonder va à l’essentiel du platforming : avancer et sauter. Il est aussi clair que limpide. Aller à droite toute et contourner les obstacles. Ces obstacles qui changeront continuellement sur les 77 stages classiques ont fait resurgir le gamin qui dormais en moi. Oh, et Paper Mario est aussi passé par là ! Ce bijou de plate-forme est allé emprunter un le sel de la jouabilité de ces fameux épisodes en RPG qui ont traversés les époques (enfin, surtout les deux premiers, intouchables). Les badges! Ils cacheront l’ignoble coiffe du Prince Florian, cette demi-portion de monarque qui vous accompagnera partout. Cachés ici et là ; et parfois sur les rayons de boutiques des citoyens de cette contrées, les Poplins (si les Toads avaient des pétales).
Trois types de ces armes de destruction massive de stages vous seront offerts. Les badges d’action, tels que le Saut Accroupi, le Saut Cadencé et le Parachapeau. Tous destinés à augmenter la panoplie de mouvements de Mario et co. C’est aussi de cette catégorie que l’on retrouvera la fameuse Liane-grappin qui a tant fait parler d’elle lors de l’annonce du titre (pour au finale n’être qu’horizontale...). Les badges bonus ! Ce deuxième type d’épingles vous conférera un effet n’agissant pas directement sur le gameplay, mais supportera et facilitera (encore??) le voyage. Entre autres : l’Aimant à pièces qui, comme son nom l’indique si bien, attitre à Mario les pièces dorées ou celles dites « fleurs » (la monnaie de ce pays à dépenser dans les supérettes en chemin). Le badge « Bloc ! » qui cache presque tous les gouffres jusqu’au dernier en rajoutant une couche de blocs spéciaux sous vos pattes. Ou encore le ami du joueur occasionnel (encore une fois : ENCORE?) : le Rebond salvateur dont le nom parle pour lui-même. Pour conclure, faites place aux insignes aux pouvoirs tellement fous que seuls les amoureux de la douleur choisiront : les badges spéciaux . Au nombre de trois, ils rajoutent un effet qui change drastiquement la prise en main du personnage. J’aime le spoil et le propager, mais je n’en citerai qu’un :
le pouvoir de courir à toute allure sans jamais freiner !
Combinez donc cet effet à une Fleur à Bulles et hop : vous aurez la clé du succès des plus grands speedrunners du globe. Et le choc des possibilités ne s’arrête pas là ! Le Super champi n’est jamais seul. Toujours accompagné de la fidèlissime Fleur de feu, les plombiers, princesses, dinosaures et têtes de champi découvriront trois nouvelles transformations qui m’ont totalement conquises. La Fleur à bulles, tout juste citée, est une arme de destruction massive couplée à un potentiel de « parkour » explosif. Les bestioles finissent mortes et enterrées en seulement une bubulle lancée au nez. Et étonnamment, peu de gens hors de notre niche de joueurs le savent, mais ces ballons de savons sont d’idéales plate-formes rebondissantes ! Vous serez surpris de voir jusqu’où un tel pouvoir peu mener. Très haut et très loin. Le Fruit éléphant est l’enfant de l’union entre un tank et la délicatesse d’une fleur. Imaginez que vous possédez la force d’un de ces titans de la nature tout en vous mouvant avec la souplesse d’un Mario normal. Les coups de trompe vous rappelleront vos partie sur borne d’arcade à jouer du beat them all, et le jutage d’eau sur les fleurs vous fera penser qu’il faut arroser les plantes de votre chambre. Enfin, le Champi foreuse rendra votre crâne mortel pour tous le mortels de ce monde fait de fleurs. Les sols et les plafonds n’auront plus aucun secret pour vous et les murs de cristaux tomberont comme du beurre. Quelle variété !
Je me suis surpris à sursauter, les yeux pleins d’étoiles, à chacun des gimmick qui sont propres à ces presque huit dizaines de niveaux. Entre temps, vous tomberez sur des épreuves que vous finirez plus vite qu’une pause pipi avec une Graine Prodige à la clé. Oh, les Graines Prodiges, il est temps d’en parler !
Les Étoiles, Soleils et Lunes. Vous savez, ces artefacts cachés derrière les fesses d’un boss ou d’une mission ou action particulière. Eh bien, les Mario 2D ont ouverts leurs bras à cette mécanique et paf ! Ça fait des Graines Prodiges. Chacune étant dispersée par au moins paire de deux pour chaque stage traditionnel (atteindre le drapeau et vaincre l’effet prodige), elles serviront de passeport pour vous laisser passer aux quatre coins du Royaume des Fleurs. Nos immigrants du Royaume Champignon partirons d’ailleurs à la chasse au Graines Royales, bien grasses et dotées d’assez de pouvoir pour éclater la gueule couverte de briques de Bowser. Tiens, j’ai oublié de mentionner l’écritu-… Ou sinon, retournez votre boîtier : vous y trouverez deux lignes et j’économise dix lignes à vous raconter par quel incroyable retournement de situation Bowser s’est retrouvé transformé en château flottant au contact d’une fleur magique. Et à Mario et ses suiveurs (dont Peach et pour la première fois, Daisy!) de défaire les boss pitoyables des 7 mondes du Royaume des Fleurs, la toute nouvelle destination qui donne un peps fou à ce lore plus vieux que moi. Nouveau bestiaire farfelu (je n’en reviens toujours pas du maïs qui éclate en pop-corn au contact de la lave au monde 7!), nouvelles géographies, nouvelles approches et surtout, surtout…
Les Fleurs Prodiges ! Si vous cherchiez le pourquoi de ces notes phénoménales, je vous présente la clé qui déforme le level-design en une toute nouvelle chose. Parfois en mini-jeu, une autre fois en course poursuite, en un amas de bestioles décidées à vous changer en crêpes, en une apparition de boss qui de toute façon vous fera bailler par se facilité… En bref, il s’agit d’une drogue légale au Royaume des Fleurs qui se joue de la réalité. Pour sûr l’un des artefacts les plus puissants du monde du plombier Et tout comme moi, peu importe votre âge, votre expertise en gaming, vous finirez avec les étoiles plein les mirettes. Oui, même sous l’effet prodige, la souplesse du level-design vous laissera une telle marge de manœuvre que la mort est le dernier de vos soucis. C’est toujours casuellement facile, mais la simple curiosité de vous lancer dans l’inconnu de l’effet prodige vous fera sourire et vous récompensera ce petit ennui dû à la difficulté illusoire du titre. Et plus loin, vous atteindrez au bout du chemin des stages qui seront de véritables festivals psychédéliques. Des saladiers de plusieurs phénomènes prodigieux sur tout un niveau ! La force de Mario Wonder se trouve dans ce jardin de fleurs prodigieuses. Jamais vous ne parviendrez à deviner vers quoi vous vous dirigerez. Certes, vous atteindrez le drapeau final les yeux fermés. Certes, vos vies ne tomberont jamais en dessous de 99. Et certes, cette sublime et « toony » direction artistique ne recouvrera pas la minuscule boulette de Nintendo de mettre tous les joueurs dans les sac des débutants… Mais vous terminez une fois de plus, et ce à chaque fin de stage avec le sourire. Béat, tel que vous l’étiez gamin en jouant aux légendaires Super Mario World et ses grands frères. Et le multijoueur ? Voyons ! C’est Mario ! J’ai répondu à la question en un mot. C’est fun, mais avec un bonus : le "superbe" service online de Nintendo vous fera cracher du sang.
Alors, Super Mario Wonder est-il le nouveau Mario World des temps modernes ? Le niveau de sérotonine qu’a produit mon cerveau durant ces 50 heures à gambader sur ces terres fertiles habitées par de nouvelles têtes me fait dire « oui! ». Enfin, à moitié. L’autre 50 % en moi est déchirée , la faute à cette délicatesse à prendre le joueur par la main. Tout le temps, jusqu’au terminus des deux derniers stages secrets où, enfin, le jeu veut changer le joueur infantilisé en adulte émérite. Mais il ne faut jamais blâmer à ce point le manque de Scoville dans la difficulté d’un jeu. Une promenade de santé, c’est toujours une promenade ! Aussi douce et mièvre puisse-t-elle être, le plaisir de laisser son bagage du train-train quotidien et de ses aventures passées dans l’ancien Royaume Champignon derrière soi... c’est aussi là, la force de Mario Wonder. La simplicité avec de soudaines attaques d’excitation au contact des Fleurs prodiges. Ce n’est peut-être pas le nouveau World que l’on attendait, mais le nouveau monde que nous voulions tous. Un renouveau dans cette deuxième dimension si chère à Mario.
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Créée
le 1 déc. 2024
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