Super Mario Kart
7.9
Super Mario Kart

Jeu de Nintendo EAD et Nintendo (1992Super Nintendo)

♫ Chauffeur, si t'es pas con, utilise ton champignon !

J'ai un avis assez étrange concernant ce jeu.


~


Voici bien quelques jours que je me suis décidé à m'essayer à ce jeu dit comme l'un des classiques de la Super Nintendo (par émulation, bien sûr ; les moyens et la motivation d'investir dans une console rétro pour un unique jeu me faisant malencontreusement défaut).


Ni une ni deux, je me lançai dans ce splendide jeu dont l'ambiance bon enfant et agréable de l'univers des Super Mario m'émerveilla dès les premiers instants du titre. Que pourrait-il mal se passer dans ce jeu paraissant d'emblée si enchanteur ? ( •⌄• ू )✧


~


Niark niark niark, j'étais à ce moment-là fort loin de m'imaginer toutes les horreurs que j'aurai à subir avec ce jeu un peu plus tard. (⁍̴̀w⁍̴́ฅ) Quoique mes ennuis commencèrent finalement bien assez tôt. À peine la première course entamée que je me retrouva face à un souci d'ergonomie de la manette.


En effet, pour accélérer, il fallait appuyer sur le bouton B de la manette, tandis que pour lancer un objet, récupérable via des blocs "?" disséminés à certains endroits du circuit, il fallait appuyer sur A, soit le bouton se trouvant en haut côté droit du bouton B.


Peut-être n'étais-je juste pas habitué à une telle configuration sans doute habituelle à l'époque de la Super de Nintendo, ou peut-être ce problème était-il attribuable au modèle de ma manette DualShock USB utilisée pour jouer au jeu, mais tout de même, même avec un contrôleur classique de la console, je me figurais mal jouer au jeu sans avoir l'air d'un chimpanzé à qui on aurait filé une manette pour la première fois.


Obligé donc de modifier la configuration de ma manette pour pouvoir jouer au jeu dans des conditions que je jugeais normales.


Cette affaire commençait mal.


~


Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre comment exécuter et gérer les dérapages permettant de négocier plus facilement les virages. Il faut dire qu'avec un personnage comme Koopa, mes chances de ne pas y parvenir rapidement étaient faibles (ne vous méprenez toutefois pas : bien que maniable, ce perso' est très loin d'être accessible aux débutants !).


Jusque là, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. La fonction du dérapage acquise et une bonne maîtrise me permirent de finir sans trop de grosses difficultés premier du classement final de la première coupe du jeu. °˖✧◝(⁰▿⁰)◜✧˖° Quoique les ennemis et leur stupide capacité à générer à tout bout de champ des étoiles et autres items les avantageant me parut quelque peu exagéré, mais bon, si les choses continuaient comme elles l'étaient à ce moment-là, qu'il y aurait-il à redouter, hm ? (´∀`)


~


Je continuai ainsi ma progression jusqu'à débloquer la coupe spéciale. Le jeu avait alors déjà commencé à m'en faire particulièrement baver, à cause notamment de certains circuits parfois mal pensés (comme le Bowser Castle 3 est ses foutus blocs de pierre pouvant complètement boucher le passage au joueur mais pas aux ennemis. Logique. ¬、¬), mais dans l'ensemble, je trouvais le jeu plutôt bien fichu, en dehors de ces adversaires vraiment chiants à toujours nous pousser en dehors de la route ou à farmer constamment leurs foutus étoiles à la...bref.


J'entrepris alors mon aventure dans la dernière coupe du jeu fraîchement débloquée, et que puis-je vous dire de ma frustration lorsque je m'aperçus que les courses de cette dite coupe n'était pas juste difficile — je m'y attendais grandement, après tout — mais bien terriblement mal conçues et ardues à un point que seuls les sadiques pourraient imaginer.


Peut-être que j'exagère légèrement sur le degré de difficulté de cette coupe, mais tout de même, entre cette Donut Plains 3 et son passage sur le pont cassé dont il faut sauter par-dessus la zone endommagé sous peine de tomber à la flotte et de perdre un temps monumental étant donné que la vitesse du joueur sous l'eau est égale à celle d'un escargot au trot ; ce Vanilla Lake 2 et ces blocs de glace à casser impérativement pour avancer et freinant l'intégralité de la course ; ou pire, cette affreuse Koopa Beach 2 qui, en plus d'être immonde visuellement, possède le démérite d'être sûrement la course la plus inintéressante de tout le jeu (juste une simple boucle avec des algues au milieu camouflant les murs, et accessoirement un passage sur la flotte dans lequel il faut éviter des points d'eau profonde semblant avoir été disposé aléatoirement par les concepteurs).


Seule la Ghost Valley 3 parvient à être intéressante et à avoir une difficulté bien fichue. Mais mes peines sur les circuits précédents ne valaient rien face à la purge qu'allait être la très fameuse Rainbow Road ! Est-il néanmoins de notoriété publique que les Routes Arc-en-ciel dans les Mario Kart sont toujours de difficulté extrême ? Oui. Mais cette première version du circuit récurrent de la série atteint une arduosité presque digne des Tortues Ninja sur NES ou autres jeux à la difficulté inconcevable par un être humain raisonné. Car il ne s'agit pas là d'une difficulté bien pensée et réservée aux professionnels du jeu, non. C'est là une difficulté absolument abominable, mal foutue et tout bonnement ridicule, presque infaisable par un être humain normal.


Une difficulté illustrée d'emblée par une horreur à la fois visuelle et physique. Visuelle parce que, bordel de merde, ça pique les yeux, 'faut bien l'avouer. Et physique parce qu'à chaque fois que je me faisais pousser dans le vide par un petit salopard de mes deux qu'est l'un des adversaires, chaque fois que je finissais par tomber car le tracé tortueux du circuit ne laissait place à aucune erreur de conduite, chaque fois que je me prenais dans des putains de blocs de pierre disposés ça et là et partout dans le circuit et qui freinent toute la progression du joueur au sein de la course, empêchant ainsi de vraiment gagner grâce à la qualité de sa conduite car on ne peut prévoir quand ils vont s’affaisser ; chaque fois que je finissais dernier à cause de toutes ses conneries, que je me voyais contraint de recommencer le circuit voire l'intégralité de la coupe parce que ce jeu possède un système de vies que l'on perd à chaque fois que l'on finit dans les quatre derniers d'une course, chaque fois que cela arrivait, je sentais ma force vitale diminuer jusqu'à ce que je parvienne à finir dans les premiers grâce uniquement à ma chance pour avoir eu un éclair au dernier tour, et que je finisse pour de bon cette foutue coupe ainsi que ce foutu jeu...


...jusqu'à ce que je découvre que le mode 150cc était déverrouillée et qu'il me fallait donc refaire toutes les coupes du jeu et y finir premier si je voulais compléter à 100% le jeu. À ce moment-là, c'était trop, et j'ai jeté l'éponge. 'Faut pas trop en attendre de moi, sacrebleu ! (╬゚◥益◤゚)


~


Alors, pourquoi met-je donc une note aussi basse au jeu ? Après tout, je vois bien toutes les qualités que ce titre propose, et je trouve quand même archi-complet pour son époque. Eh bien, pour la simple raison que sa difficulté m'a démoralisé. Beaucoup de circuits, bien qu'intéressants, possèdent une arduité gâchant énormément leur intérêt, et cette Rainbow Road en est le parfait exemple.


Enfin, ma plus grosse erreur avec ce jeu fut surtout d'y jouer seul. Après tout, tous les Mario Kart sont bien connus pour être assez chiants en solo, mais de suite hyper fun en multi. Et ce premier volet n'y fait point exception. Toutefois, la trop grosse difficulté du jeu et l'impossibilité d'y jouer à plus de deux me freina un peu à ce sujet. Après, sans doute est-ce moi qui fut en tort, pour le coup.


Si je devais vous recommander quelque chose, à vous, amis lecteurs : jouez-y à deux. En dehors du mode Time Trial, le solo ne propose rien de vraiment intéressant, et il est même probable que vous vous y arracheriez les cheveux. Au moins, faire les grands prix à deux, c'est plus convivial.


C'est tout pour cette critique ; à la prochaine ! ヾ(^∇^)


Notez que je n'ai volontairement pas parlé des aspects techniques du jeu, ceux-ci restant assez minimalistes, il ne me parut point intéressant d'en parler. J'ai plutôt préféré mettre l'emphase sur la narration pour que vous compreniez bien pourquoi j'ai fini aussi dégoûté par ce jeu.


Vraiment, je vous le redis : ne faites pas la même erreur que moi ; n'y jouez pas en solo. Ceci est un conseil de bon ami.


Sur ce, à plus pour de bon,


Peace ! ✌(-‿-)✌

Créée

le 22 août 2020

Critique lue 89 fois

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