On dit souvent que la formule Mario est surexploitée jusqu'à l'indigestion totale des joueurs, prenant en exemple les derniers épisodes en deux dimensions sortis sur DS/3DS Wii/WiiU
Les jeux deviennent de plus en plus simples et font preuve d'une certaine fainéantise dans leurs levels designs là ou la série des Donkey kong country returns fait presque tout en mieux.
Cependant, il fut une époque où la firme n'hésitait pas à prendre des petits risques pour sa mascotte encore toute jeune.
Super Mario Land, l'un des premiers jeux de la Game Boy en est un bon exemple.
Une ambiance différente des opus console, des mécaniques de gameplay étranges et un univers atypique pour un jeu qui a certes vieilli mais qui mérite le coup d’œil de la part des anciens comme des nouveaux joueurs.
Si vous aimez les bons jeux de plates-formes sans prise de tête, les sonorités propres à la Game Boy et feu Gumpei Yokoi, vous serez les bienvenues à Sarasaland. ( Non je ne ferai pas le fameux jeu de mot)
Saraceland, pays des martiens (et puis zut)
Ici le royaume champignon n'a pas lieu d'être, Peach n'est point présente et se retrouve remplacer par Daisy qui deviendra un personnage de Nintendo relativement secondaire n'apparaissant que dans quelques jeux de sports ou autres Mario party.
Le thème du jeu porte clairement sur un univers extraterrestre dans lequel Mario va évoluer à travers des pyramides hantées et des plaines remplit d'ovni pour finir en...Chine ! Pourquoi pas.
Vous l'aurez compris, Gumpei Yokoi avait pour ambition de créer un Mario qui lui serait propre et c'est ce qui en fait pour moi l'un des plus gros points forts du jeu.
Ainsi, au lieu de sauter sur les koopa pour vous en servir comme projectile, ces dernières se replieront sur elles-mêmes pour se la jouer kamikazes.
La transformation de Mario emblématique subit elle aussi un changement.
Ses boules de feus dévastatrices ricocherons maintenant sur les plates-formes afin de vous permettre d'obtenir quelques pièces inaccessibles autrement.
Des changements de gameplay qui peuvent paraître minimes et étranges mais qui donnent à cet opus une réelle identité...
Dix minutes d'OST, une centaine d'heures d'écoute
Que dire si ce n'est que les compositions d'Hirokazu Tanaka sont importantes pour moi.
Je vous présente tout simplement la première bande originale que j'ai écouté de ma vie, en boucle.
Elle est celle du déclic, de la révélation comme quoi, le jeu vidéo est aussi un art musical.
Je ne pensais pas la Game Boy capable de sonorité harmonieuse, étant mon premier jeu sur la plate-forme avec Asterix et Alleyway.
Quand j'y repense, je passais mon temps à casser des briques virtuelles sur cette console...
Je vous conseille vivement de vous intéresser au monsieur cité plus haut.
Il est selon moi un compositeur phare de Nintendo, ayant officié sur Metroid ou la série des Mother/Earthbound
Vos oreilles vous en remercieront.
Ending
En conclusion, je pense que ce Mario Land est une petite rareté à laquelle tout archéologue du jeu vidéo se doit de jouer ne serait-ce que quelques minutes dans sa vie.
Je ne vous promets pas un grand jeu qui vous réveillera en pleine nuit. Non, Mario land n'est pas de ceux-là.
Il fait plus parti de ses petites expériences que l'on se plaît à faire une fois par an, nous procurant un bon moment et finalement, un souvenir impérissable malgré les temps qui passe.
Mario le plombier/jardinier/charpentier/médecin/conducteur de kart/tennisman/joueur de base-ball/golfeur/footballeur/danseur/athlète et joueur de balle au prisonnier vous salue.