Mémoire, oh désespoir

La magie de la mémoire est vraiment déroutante, appliquant son vernie magique rendant les souvenirs qu’ils nous reste de ces jeux d’antan magnifiés.
Le rétro-gaming a cette malédiction de nous faire retomber sur terre. De nous ouvrir les yeux sur une réalité cruelle qui ne correspond la plupart du temps absolument pas aux images qu’il nous restait en tête.

Aujourd’hui la victime est Super Mario World, je l’avais eu avec la console Super Nintendo quand j’étais petit. Absolument magnifique à l’œil, d’une durée de vie énorme (plusieurs jours et nuits pour arriver à Bowser et le vaincre), la difficulté plutôt élevée.
Et j’ai eu la malheureuse idée d’y rejouer la semaine dernière... j’en pleure encore, 2h30 après avoir commencé le jeu, il était fini, la difficulté était aux abonnés absents, peu riche en « à coté », des Warps qui servent anecdotique, aucun collectable sauf l’apparition de pièces Yoshi qui donne une pauvre vie.

Le bon coté, quand on se relance dans un vieux jeu, c’est que l’on ce rend compte que : non ce n’était pas mieux avant, c’est bien mieux aujourd’hui. Si vous en êtes pas encore conscient, ne vous inquiétez pas, votre mémoire fera sont travail de sublimation dans quelques années.

PS: la note ne tient pas compte de ma dernière session de jeu mais de ce que ma mémoire se souvient à l'époque ou le jeu est sorti.