Il arrive parfois que je n’apprécie pas un jeu en sachant pertinemment que c’est personnel, lié à mes goûts ou a des attentes par rapport à une licence. Je le reconnais volontiers et, mis à part le fait que je vais tout de même le savater dans une critique parce que bon voilà, je suis capable de le recommander à certaines personnes à qui je sais que cela va plaire. Tout le monde ne peut pas avoir bon goût non plus. Dans le cas de ce Super Paper Mario, je suis obligé de sortir mon petit calepin de gens que je déteste (ou cahier A3 mais peu importe) afin de savoir à qui je vais faire ce superbe cadeau. Oh, l’idée de base est bonne, jongler entre 2D et 3D peut donner plein d’énigmes rigolotes mais en fait, non. Et c’est pas le pire côté, le système de combat, car la série Paper Mario a habituellement un chouette aspect RPG, est complètement bancal. Un mélange hasardeux entre plate-forme et RPG où aucun des deux genres n’est bien exploité. Enfin, la verve légendaire qui caractérise la licence Paper Mario est toujours là. Cet épisode Wii est un peu trop bavard d’ailleurs. Et assez inégal. Certains niveaux sont particulièrement drôles et d’autres lourds, mais lourds, lourds, comme cette phrase en fait. Super Paper Mario n’est pas un bon jeu. Malgré les idées, je ne peux pas vous le recommander, à part si vous n’aimez pas cette critique, auquel cas je mets votre nom dans mon petit carnet.