Bataille de pénis à la cool
Street Fighter IV nous ramenait dans les 90's avec son ambiance revival genre aller-simple direction jeunesse. Les retrouvailles avec les cuisses généreuses de Chun-Li, une créature répugnante (un monstre roux... ROUX §§), ou encore un japaméricain blond aux sourcils noirs (je comprend maintenant pourquoi j'aime pas toutes ces fausses blondes), et tous ces trucs ayant marqué notre innocence de gamin, constituaient déjà une réussite.
Mais Super Street Fighter IV a éveillé quelque chose de fort : l'émulation, la compétition, la hargne, la rage (tu sais celle qui te rend imbuvable et agressif, celle où tu espères que ton adverse crèvera d'une conjonctivite qui a mal tourné).
Qui pouvait dire que je regarderais les vidéos de Ken Bogard jusqu'à trois heures du matin, que je passerais mon temps sur Shoryuken.com à apprendre les frame-data à la place de mes cours de "Théorie Politique" et surtout que je crierais en me frappant sur le torse quand j'aurais battu ce bâtard et son Sagat qu'est tout cheaté avec son putain de shoryu avant-hk to ultra (je sais, je sais il a été nerfé) ? Sûrement pas moi.
Super Street Fighter IV combine deux avantages pour un looser de ma trempe : c'est comme si j'avais fait partie du club d'échec de mon école (pour le coté stratégique et guerre psychologique), et comme si j'avais des couilles dans mon froc (genre je latte un mec quelque chose de mignon).
P'tain ouais, Super Street Fighter IV a toutes les armes pour faire devenir un homme.