Ça manque de piment
Deuxième critique de cette liste “1 heure avec…” et je trahis déjà le concept. J’avais passé un peu plus de deux heures sur Swords and Soldiers HD il y a un peu plus d’un an. Mais qu’à cela ne...
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le 23 mai 2014
Deuxième critique de cette liste “1 heure avec…” et je trahis déjà le concept. J’avais passé un peu plus de deux heures sur Swords and Soldiers HD il y a un peu plus d’un an. Mais qu’à cela ne tienne, j’ai voulu comprendre pourquoi je n’avais pas insisté alors que j’en ai un bon souvenir. J’ai donc relancé le jeu pour une heure. Et tenez-vous bien, j’ai compris !
Cette introduction a dû provoquer un suspense insoutenable et vous vous dépêchez de lire les paragraphes suivants à la recherche de la raison. Et pendant ce temps, je tourne complètement autour du pot au lieu de tout vous expliquer, vous donnant ainsi envie d’abandonner la lecture. Quel génie ! Bon, partez pas, je vais tout vous dire. Le gros problème de Swords and Soldiers HD (SS… euh S&S sera mieux) c’est son manque de profondeur.
Mais revenons rapidement sur le concept même de S&S (ouf, on a frôlé le drame). Il s’agit d’un RTS avec scrolling en 2D. Ça peut sembler obscur mais c’est très simple. Tout se joue sur une vue de côté à la Mario sauf que les soldats avancent sans qu’on ne fasse rien. Il y a des ressources à miner comme dans un jeu de stratégie classique et on doit casser la tête de son adversaire en créant des unités. Quelques sorts viennent pimenter la formule parce qu’il faut bien occuper le gars qui joue vu que les troupes avancent toutes seules.
De prime abord, on pense que l’essentiel de la stratégie va consister à savoir quand sortir les unités afin de faire des tas efficaces. Dans la pratique, pas vraiment. Il faut se contenter de spammer le plus possible, en essayant tout de même de ne pas envoyer tout et n’importe quoi. La plus grosse intervention du joueur est dans le choix des magies dont l’utilisation est aussi limitée par une ressource.
Une fois la bonne méthode trouvée, il n’y a plus qu’à l’appliquer sur tous les niveaux. Heureusement, la campagne diversifie régulièrement les objectifs (il n’y en a pas non plus 50, hein) ce qui permet de se sortir des habitudes. Toujours est-il qu’il est difficile d’y passer beaucoup de temps sans s’ennuyer et ce malgré la présence d’un mode de combat en ligne. L’idée est originale et suffisante pour occuper quelques heures. Le jeu est en plus assez mignon et la bande-son forte sympathique. Tout cet enrobage m’avait même fait oublier qu’on en faisait vite le tour. On ne m’y reprendra plus. Probablement.
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Créée
le 23 mai 2014
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