- Odyssée principale bouclée en 57h30.
- Level 56-55 pour l'ensemble des personnages.
Un épisode efficace et peut-être l'un des meilleurs que j'ai fait, même si je lui préfère Xillia et son univers de Rieze Maxia, qui m'avait bien bluffé à l'époque. Ce qui choque sur Vesperia, c'est qu'il est effrontément beau malgré ses 12 ans d'âge, bien plus beau que tous les Tales of full 3D moches sortis ces dernières années. Les déplacements à la FFX permettent de soigner les parties de décors uniquement filmés par la trajectoire de la caméra. Certains écrans fixes font penser à des beaux décors d'animes d'heroic-fantasy: oui, on a l'impression de regarder un joli dessin animé et le cell-shading est de qualité. J'ai eu peur au début sur le système de craft, copié sur FFIX: il faut garder les armes et équipement jusqu'à avoir appris leur compétence. Je ne suis pas fan de ce concept. Cela dit, la jauge d'assimilation va assez vite car on fait beaucoup de combat sans trop s'en rendre compte. Mais lorsqu'une arme plus puissante est acquise, on est tenté d'enlever la précédente même si la compétence n'est pas apprise. C'est le défaut du concept. Les autres points noirs sont à signaler sur le rythme de l'intrigue: un peu lent à démarrer et les 8 dernières heures tirent aussi en longueur, surtout pour finir sur l'ultime boss dont l'identité était prévisible depuis pratiquement le début. De plus, il n'est vraiment pas dur: bien préparé à un level 55, vous le traverserez comme du beurre.
On se souvient de la bonne réputation de Vesperia pour son héros principal: Yuri Lowell. En effet, il n'a rien à voir avec la galerie de beaux minets bien niais habituels au genre. Outre le fait de posséder un prénom similaire à une catégorie de mangas gays, son comportement très adulte (sans renier le coté boy-scout sauveur de monde) fait plaisir, surtout lorsqu'il se permet de
jouer les justiciers expéditifs en zigouillant sans pitié 2 gros pas-beaux simplement par le script: merci beaucoup, ça économise 2 combats de boss qui auraient pu être bien lourds pour le rythme. Prenez exemple Falcom avec vos Legend of Heroes.
Avec un héros réussi, aller au bout de l'intrigue est forcément moins laborieux. Le reste du casting n'est hélas qu'un amas de clichés sur pattes. La petite pirate, perso bonus de la version PS3, n'apporte pas grand-chose hormis des situations et des réparties amusantes. Le coup de l'assassin psychopathe increvable qui revient toujours faire chier, ça en devient involontairement comique, surtout sur son dernier affrontement.
Dans l'ensemble, cet épisode arrive à nous embarquer avec les codes de son univers, bien dans l'esprit de la série et la gestion de craft m'a procuré beaucoup de plaisir malgré mes "à priori" du début. La fluidité de progression est réussie évitant ainsi une digestion trop difficile post-game. Si vous l'avez zappé à l'époque faute d'avoir eu une Xbox 360, vous pouvez y aller, c'est du très bon.
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