Tales of Xillia
7
Tales of Xillia

Jeu de Namco Tales Studio et Bandai Namco (2011PlayStation 3)

L'un des meilleurs épisodes et de loin mon préféré.
Incompréhensible de le voir d'ailleurs comparé à Final Fantasy XIII dont il n'a aucun point commun (à part les 2- 3 premières heures où l'on doit fuir une armée sans pouvoir revenir sur ses pas). En moins de 10 heures de partie, j'avais ensuite accès à 4 villages (dont 2 portuaires) et une belle ville marchande avec bons nombres de quêtes annexes disponibles.
C'est plutôt du coté de Final Fantasy XII qu'il faut chercher la comparaison: l'exploration se fait par zones toutes reliées entre elles (plaines, donjons et villages) et les items y poussent comme des champignons avec un résultat de récolte aléatoire (rappelez-vous les coffres de FF XII). Rajoutons à tout cela un mini-système de gambit pour l'utilisation de ces mêmes objets en plein combat et l'on constate une forte inspiration de Namco sur le 12e opus de la série phare de SE.
Dire que j'ai aimé Tales of Xillia serait en dessous de la vérité. Je l'ai adoré. Le monde de Rieze Maxia est aussi coloré qu'odieux: les adultes caillassent sans pitié une fillette de 12 ans, l'héroïne principale Milla Maxwell (la licence Tales of a trouvé sa KOS-MOS) emportée par sa démence fanatique n'hésite pas à risquer une paraplégie irréversible par ses actions désespérées à Fort Gandala et une jeune servante empoisonne une vieille dame mourrante pour retrouver sa liberté à Xian Du. Les moments épiques ne manquent pas non plus, le tout servi par un système de combat toujours aussi carré (le principe des liaisons est parfait), un concept de craft original sur les boutiques et des cinématiques en anime de toute beauté.
Certes, pas mal de zones 3D sont recyclées avec des textures juste changées pour faire la différence, oui le jeu est facile (à part le boss final qui vend chèrement sa peau, même à un level 60) et offre trop rapidement de grosses récompenses (des Elixir oméga déjà disponibles à Sharilton en échange de quelques malheureuses plumes trouvables à foison). Oui encore, Namco n'égale pas level 5 en technique graphique et les apparitions en clipping des éléments vivants sont choquants dans les aires d'un jeu sorti exclusivement sur une PS3, déjà bien rodée en carrière. Mais ces quelques défauts n'ont pas suffit à ternir mon expérience personnelle sur ce RPG. Longue sera l'attente de la venue de Tales of Xillia 2 en occident? Assurément.


Article complet sur le blog. - Portrait de Milla Maxwell - Test express sur le blog

Flikvictor
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le 12 oct. 2013

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Flikvictor

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