Beauté. Si esthétiquement on peut ne pas accrocher avec cet épisode, techniquement, il met tout le monde d’accord. Tous les combattants, leurs muscles, vêtements, attitude, son criant de beauté et de détails. Et que dire des stages (notamment celui de Time Square) qui même après plusieurs heures de jeux reste hallucinant de beauté.
Une nouvelle référence graphique à mes yeux. Un bémol. Certains décors sont vraiment en deçà, assez incompréhensible.
Baroque. Par l’histoire, qui s’étale sur plus de 25 ans, et qui raconte la haine que se voue les Mishima entre eux. La mise en scène du mode histoire passe encore un cap pour cette série, même si le scénario est toujours ridicule (ou série Z comme on dit). Mention pour le combat final qui est d’une violence et d’une chorégraphie inouïe, rien que pour ça, ça vaut le coup d’aller au bout.
Bagarre. Si Tekken a toujours été une série à l’étiquette accessible, les derniers épisodes l’ont fait entré dans la cour des jeux de baston exigeant. Oui un novice peut s’amuser assez rapidement. Mais oui aussi il se fera latter par un joueur plus expérimenté. Le maître mot de Tekken c’est le juggle (jongler), et cette technique à l’avantage de ses défauts. Histoire de point de vue. Bien placé par un joueur expert et vous perdez 50 % de votre vie. Subit par un noob, vous lâcherez le mode en ligne pestant que vous ne pouvez rien faire. Ça donne des combats extrêmement intense ou la moindre erreur peut être fatale et ou les retournements de situations sont légions. On accroche ou pas au principe, mais la profondeur acquise par ce nouvel opus en fait le meilleur jeu de combat full 3D. Ajouté à ça quelques nouveautés (le heat) et nous voilà reparti pour des années de bourre pif. Le triple A de la baston pour ma part.