Tenchu z propose d’incarner un assassin dans le Japon féodal. Le jeu consiste en une succession de missions aux buts assez répétitifs : assassiner un notable, voler des documents, rencontrer un indicateur… Donc en gros, commencer à un point A pour aller à un point B, en choisissant ou pas de se débarrasser d’un maximum de sentinelles en chemin. Ceci n’est pas anodin puisque le « scoring » dépend surtout du nombre de victimes, les détections n’étant pas tellement pénalisantes.
L’expérience de jeu n’est pas aussi rigoureuse qu’un « Splinter cell », car le fait d’être découvert n’entraîne pas une mort immédiate. Fuir est assez aisé et même conseillé, tant les cachettes sont nombreuses et les combats normaux pénibles.
L’IA fort permissive favorise cette tactique, mais je pense que c’est en partie voulu pour ne pas trop frustrer le joueur.
Heureusement d’ailleurs, car les mécaniques de « gameplay » auraient gagné à être plus souples, des manipulations en apparence simples nécessitent des combinaisons de touches trop fastidieuses et alourdissent l’expérience.
C’est particulièrement regrettable car le jeu bénéficie d’un capital sympathie non négligeable à condition de s’y atteler suffisamment longtemps. Trop rigide certes, mais offrant un chapelet de possibilités fort jouissif.
Ainsi, sauter de toit en toit, ramper sous les maisons, se tapir dans des buissons attendant le moment propice pour surgir et occire sa proie peuvent se révéler très immersifs et récompensant.
Dommage donc que la technique globale vienne ternir le bilan général du soft, qui aurait pu être un « hit » en puissance, si sa réalisation avait été plus soignée.