Le cirque volant de Panic.
J'ai fini Thanks Goodness you're here. Je ne sais pas trop quoi en penser. Enfin, si, un peu quand même, sinon je ne me faderais pas un texte pour mes amis imaginaires. TGY'RH (je suppose que cet...
Par
le 25 août 2024
J'ai fini Thanks Goodness you're here.
Je ne sais pas trop quoi en penser. Enfin, si, un peu quand même, sinon je ne me faderais pas un texte pour mes amis imaginaires.
TGY'RH (je suppose que cet acronyme dégueulasse marche), on dirige un petit bonhomme à la peau jaune, aux yeux bleus et aux cheveux roux, frisés et épars dans une ville qui se veut caricaturalement anglaise. On se déplace en 2D, dans des décors vus de haut. On alterne les scènes, comme dans ces vieux jeux à tableaux, avec un petit scrolling. Interactions : on saute, ou on frappe. On peut aussi faire un coup sauté mais ça ne sert à rien.
C'est notre manière d'interagir avec le monde et personne ne se plaindra de se faire taper dessus. En fait, tous les habitants de la ville ont des soucis, et vous les réglez au fur et à mesure que vous progressez.
La filiation avec Untitler Goose game est assez évidente, mais on n'est pas vraiment méchant. La filiation avec Jack the Nipper (bravo pour les vieux chelous qui auront la ref) l'est tout autant, mais on ne fait pas des bétises. Enfin, si, mais tout le monde a l'air content. Au bout d'un moment, quelques heures, à force de donner des claques pour interagir avec le monde et une chouette chanson de fin, le jeu achève.
J'ai trouvé ça drôle par moment, surtout quand j'avais mon plus jeune qui regardait avec moi ce qu'il se passait. J'ai bien aimé le mélange d'humour très mignon, très trash et très étrange (à la Don't hug me I'm scared, tiens d'ailleurs ça fait longtemps que je ne me suis pas tout rematé), j'ai aimé le design sonore, et la pate graphique. C'est frais.
Niveau gameplay, disons le tout de suite, c'est assez nul. Très linéaire, très limité, on ne bloque pas souvent et on arrive à la fin sans soucis. Souvent ça se résume à arriver dans un nouveau tableau, qui est un ancien avec des éléments ayant changé (par exemple, un potager où cette fois, plein d'escargots ont envahi), et taper les nouvelles choses.
Qu'est ce qu'on a voulu me raconter avec ça ? Je ne sais pas du tout. Est-ce que j'ai aimé ? Sans doutes un peu. Est ce que ça valait le prix que j'ai payé ? Pas vraiment. Comme la playdate, de Panic aussi.
Je suis très ambivalent avec ce studio, je suis content qu'il existe mais je ne suis pas 100% sous le charme. Je suis content qu'ils existent, mais je me sens comme un pigeon des fois à acheter ce qu'ils produisent.
Expérience pas totalement nulle, mais qui joue dans la niche des jeux qui se la racontent un peu et qui ne sont pas chouettes à jouer, mais qui font un peu plaisir quand même... Bref, 4 poissons qui clopent / 10.
Créée
le 25 août 2024
Critique lue 86 fois
D'autres avis sur Thank Goodness You’re Here!
J'ai fini Thanks Goodness you're here. Je ne sais pas trop quoi en penser. Enfin, si, un peu quand même, sinon je ne me faderais pas un texte pour mes amis imaginaires. TGY'RH (je suppose que cet...
Par
le 25 août 2024
Du même critique
Pour qui aurait adoré Demon's Souls, aucune hésitation: Dark Souls remplit son contrat à merveille. Nous voici en présence d'un jeu qui sort de l'ordinaire et procure des pics de satisfactions comme...
Par
le 13 oct. 2011
15 j'aime
5
Je suis fou de Katamari. Le concept, le design, les musiques, l'univers et même le jeu, cette boucle de grossir, en amassant des objets, qui permettent d'en amasser encore plus, vient vriller tous...
Par
le 2 mai 2023
14 j'aime
Vampire Survivor... Sorti sur itchio, on pense de prime abord à une sorte de pachinko numérique, tant le jeu semble reposer sur la stimulation continue des circuits de récompenses, des boucles...
Par
le 2 févr. 2022
13 j'aime