Edmund McMillen auteur indépendant prolifique à qui l'on doit l'un des ténors du jeu indé : Super Meat Boy. Mais aussi créateur d'autres jeux flash (Time fcuk, Aether, etc), nés sur Newgrounds, plateforme communautaire géniale fourmillant de bons jeux et de courts métrages.
En 2011 Edmund sort Binding of isaac, un jeu mêlant à la fois roguelike et zeldalike. Le jeu est loin d'être un banal copié collé du premier zelda. En premier lieu, l'ambiance graphique est excellente, on retrouve tout de suite la patte d'Edmund : univers combinant le gore avec le mignon. Try and Die oblige, le jeu se relève assez difficile, surtout dans les premières parties. On apprend à la dure les mécanismes du jeu, si on meurs, on recommence tout. Cependant mourir est loin d'être frustrant, la mort fait partie du jeu, elle est inévitable. le gameplay est assez basique : vue à la zelda, on se déplace au clavier et on tire à la souris sur nos ennemis. On ramasse ainsi divers objets (131 en tout) qui vous octroieront certaines compétences, bonnes ou mauvaises : bombes à la place des projectiles de base, capacité de voler, etc. Il existe aussi une pléthore d'autres items : les cartes, les pilules, qui sont des consommables uniques.
En outre le jeu est aléatoire, c'est à dire qu'à chaque nouvelle partie les niveaux seront différents et vous ne ramasserez pas les mêmes objets, ce qui offre au jeu un potentiel de rejouabilité gigantesque. Le jeu se découpe en niveaux, constitués d'un certain nombre de salle où se trouvent en général des ennemis. Il faudra finir le jeu plusieurs fois pour avoir accès à des niveaux supplémentaires, toujours plus difficiles, jusqu'à atteindre le boss final.
Binding of isaac est donc un excellent jeu, très riche, difficile et fun. Edmund McMillen place encore une fois la barre très haute dans le monde du jeu indépendant. Nul doute qu'il ne nous décevra pas pour son prochain jeu Mewgenic, un simulateur ... d'élevage de chats !