Le petit Isaac vivait paisiblement en compagnie de sa mère adorée. Tout se passe merveilleusement bien. Seulement voilà, The Binding of Isaac est tout sauf un jeu rempli d'arc en ciel et de papillon, loin de là. Et heureusement !


Partant des thèmes fragiles que sont ceux de la famille et de la religion, Edmund McMillen nous plonge dans un univers sombre et glauque à souhait. Ainsi, le petit Isaac doit fuir sa mère, devenue totalement folle par une voix divine exigeant la mort de son fils, et s'engouffre dans la cave de sa maison. La cave semble ici être une métaphore pour dire "l'esprit" du petit Isaac, puisque sa route sera parsemée de monstre horrible prenant la forme d'organe humain, d'étron, et autres insectes repoussant, comme pour dire "tu dois vaincre tes peurs".


En effet, dans ce petit Rogue-Like, le joueur devra repoussé toutes ces créatures qui pullulent dans les différentes salles, et descendre le plus bas possible dans cette cave, combattant à chacune d'elle des boss monstrueux, jusqu'à atteindre les profondeurs ou ses derniers défis apparaissent : vaincre sa mère, et vaincre satan.


Pour accomplir sa quête, le petit Isaac trouvera à chaque étage des objets, rappelant sa vie (des morceaux de son chat, par exemple), la religion, et bien d'autre chose encore. La liste de ces objets est très grande, et les effets peuvent se combiner. De plus, tout comme la génération du donjon, le choix des objets que l'on peut trouver est également aléatoire, ce qui donne à chaque run une saveur différente.


Combinons à tous cela une dizaine de personnage déblocables aux caractéristiques différentes, et on obtient un jeu à la rejouabilité étonnante. Sans oublier sa grande difficulté qui donne au joueur l'envie de s'améliorer continuellement.


En conclusion, The Binding of Isaac est jeu vraiment étonnant. Il possède des mécaniques de jeu très simple (attaquer, récolter des items, attaquer encore), mais la diversité des objets, des personnages et des patterns de créature offre une expérience de jeu très diversifié pour des situations pourtant identique. Le peu d'information peut être rebutant pour certain, mais ouvre des possibilités d'imagination immense. Le tout surplombé par une direction artistique magnifique, qui parvient à donner au glauque une certaine beauté.

Ghuidrink
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le 25 juin 2015

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