Trois ans après Riddick, Starbreeze, petit studio suédois, revient en forme avec une nouvelle adaptation de licence connue.
The Darkness donc, est un FPS tiré d'un sombre comic book qui a connu la gloire en 1997, mêlant guerres mafieuses et pouvoirs magiques sanguinaires.
Starbreeze maitrise le mélange des genres, et se renouvelle ici, en créant un univers crédible, articulé autour d'une histoire de vengeance personnelle et de deux stations de métro, canaux ouverts sur un monde perpétuellement nocturne.
Découpé en quartiers inhabituellement vides, et pourtant dotés d'une atmosphère forte, le jeu entend faire vivre au joueur une aventure violente.
Pour accompagner les nombreuses phases de shoot, l'attirail classiques des armes à feu côtoient pouvoirs du Darkness, entité maléfique tentaculaire aux formes démoniaques qui se manifeste uniquement dans la pénombre. Une alternative originale qui sert une ambiance pesante à souhait et malgré tout intimiste.
Le soft parvient en effet à flirter du côté d'un Shenmue lorsqu'il nous fait profiter de la vie des différents protagonistes qui restent, malgré le sang et le désespoir, profondément humains.
Moins maîtrisé qu'un Riddick dans sa forme, mais prenant le joueur aux tripes dans des décors newyorkais ou dans les plaines ravagées de la Première Guerre Mondiale (pauvres en intérêt, dommage), The Darkness fait mieux que raconter une histoire. Il fait ressentir.