Morrowind... Je l'ai acheté par hasard en lisant l'arrière de la boîte... La carte de Morrowind est toujours affiché derrière mon bureau au travail aujourd'hui. Dire que j'ai adoré ce jeu serait un euphémisme. Je n'ai plus jamais retrouvé cette magie...
J'y ai joué plus de 50 personnages, tout en ne finissant la quête principale qu'une fois. Tout est critiquable dans ce chef-d’œuvre, et pourtant je ne jetterai rien, malgré les bugs nombreux, la physique inexistante, la difficulté hors normes du début.
Mon premier personnage n'a pas fait long feu, car je ne connaissais pas assez les mécanismes du jeu. Il faut dire que ça peut être rebutant tellement le jeu est dur et vaste pour le néophyte. Je me souviens en revanche que je passais du temps à explorer la carte, m'émerveillant devant ces paysages créés de toute pièce, ces clairs de lune... Cette impression de danger dans les terres des cendres...
Puis j'ai appris de mes erreurs et j'ai commencé à "grobilliser"... Mes personnages passaient trois semaines dans la guilde des mages de Balmora à crafter, et sortaient de là comme des demi-dieux, équipés comme des porcs, prêts à en découdre ! J'ai découvert la potion de renfort d'intelligence, qui renforçait en même temps les effets de toutes mes potions... Et c'est devenu n'importe quoi ! Les regains de 200 HP sur trois jours (véridique !), et autres joyeusetés, créations de sorts qui poutrent, enchantement d'objets avec ces mêmes sorts... Quel pied !
Et cette histoire, marquante, difficile à appréhender du premier coup, épique au possible !
Ah, et n'oublions pas que l'on pouvait construire sa propre maison !
Morrowind représente donc la plus grande claque vidéo-ludique de ma vie, incarnant à lui seul ma passion pour le jeu vidéo. Le fait de me passer la musique de ce jeu me mettrait presque la larme à l’œil aujourd'hui !