Une direction artistique à tomber, un monde gigantesque, riche, cohérent, une liste infinie d’activités, et une aventure au souffle épique caracterisent ce cinquième Elder Scrolls.
Pour commencer le joueur crée son avatar, et dans la première mission qui sert d’intro le héros doit tuer un dragon, ça commence fort.
Plus tard le joueur se retrouve totalement libre, s’il veut abandonner la quête principale et cueillir des champignons dans les régions alentours il le peut.
Parlons des activités.
En plus des promenades fort dépaysantes en outre il est aussi possible de travailler dans une taverne, devenir bibliothécaire, archéologue, se marier, bucheron, ou encore devenir un simple aventurier.
Le joueur construit son propre jeu, son aventure bien à lui et à personne d’autre.
Cependant tout n’est pas parfait, quelques défauts ternissent l’image de ce joli tableau.
L’I.A. par exemple, on a vraiment l’impression de parler à des Terminator aussi charismatique qu’une pierre.
Les graphismes aussi qui sont d’un autre âge – la version remasterisé rend le tout un peu plus joli et plus lisse, encore que le meilleur reste de le modder.
Et c’est tout.
Un étalon dans l’industrie vidéoludique difficile à dépasser en la matière avec quelques petits défauts qui sont vite pardonnés au vu de la sincérité, du contenu, de la générosité, du savoir-faire et de l’effort déployés pour donner au joueur le sentiment d’un véritable voyage fort d'émotions.
Pépite de curiosité pour les néophytes, et bijou pour les amoureux de RPG, ce classique millésimé offre une gigantesque aventure où il est facile de se perdre des centaines d’heures d'émerveillement dans son Bordeciel, ses montagnes, ses forêts, ses grottes, ses villages et les quêtes qu’ils offrent.
Indispensable.