L'expérience de jeu est simple, on créer un personnage qu'on incarnera en Bordeciel, région au nord du continent Tamriel, et on y vivra sa vie, on y fera des quêtes, on en apprendra la mythologie et l'histoire (ou non selon si ça nous intéresse ou non...) on y apprendra la magie, on y terrassera des dragons... et c'est très bien. Le jeu a une quête dite principale, car il en faut bien une, mais Skyrim, comme les précédents TES (ou au moins Morrowind et Oblivion) est avant tout une invitation à découvrir un univers de fiction, un univers dans lequel on peut avoir envie de se perdre plusieurs centaines d'heures.
L'avantage des TES, c'est la communauté de moddeurs. Les nombreux mods disponibles permettent de corriger et renouveler l'expérience de jeu. Il m'aura fallu tout de même une grosse vingtaine de mods pour façonner le jeu de la manière qui me convient, mais maintenant que c'est installés, je le trouve bien plus plaisant que lors de mes premières heures avec le jeu de base. Car quitte à passer des heures et des heures dans un jeu, autant se l'approprier pour nous rendre l'expérience la plus agréable qui soit.
Je vais pas m'étendre sur les graphismes ou le gameplay, les graphisme sont jolis, le gameplay est dynamique et efficace au clavier et à la souris (ayant mes habitudes d'Oblivion, je n'ai pas vu d'intérêt à la tester au pad). Le seul réel reproche que je lui ferai est le manque d'écriture de certains personnages et surtout des quêtes, qui en rend certaines laborieuses à finir sans le pointeur indiquant l'objectif. Dans les opus précédents, le journal de quêtes était infiniment plus fournis, et c'est regrettable qu'il en ai pas été de même dans ce Skyrim.