Je suis le Dovahkiin, tueur de Dragons professionnel. Enchanté.
Dovahkiin, Dovahkiin,
naa ok zin, los vahriin,
Wah dien vokul mahfaeraak ahst vaal,
Ahrk fin norok paal graan,
Fod nust hon zindro zaan,
Dovahkiin, fah hin kogaan mu draal...
Skyrim !!! Après une [trèèèèès longue] attente de plus 5 ans, voilà que la digne suite de la série The Elder Scrolls parvient sur nos consoles (ou PC...). Oblivion, son prédécesseur, m'avait fait allègrement dépasser les 180 heures de jeux tout en étant loin d'avoir achevé la quête principale... Skyrim possède-t-il le même potentiel ? Es-t-il aussi immersif ? Réussi graphiquement ? A toutes ces questions, je réponds... OUI !
Toutefois, avant de m'emballer sur les éléments positifs du jeu, je tiens à mentionner ce qui représente pour moi le plus gros, et de loin, défaut du jeu : les textures. Possédant la version X360, je damne Bethesda pour avoir laissé installées des textures horribles sur de nombreuses pièces du décor, comme les commodes, la roche, voire même certains vêtements, et... le sol ! Malgré tout, grâce aux nombreuses et "magiques" mises à jour microsoft, ce problème a été en grande partie résolu, et les désagréments "texturiels" sont désormais largement acceptables. De plus, la fluidité étonnante du soft (contrairement à un Oblivion) est tellement plaisante qu'elle nous permet de pardonner des chargements un tantinet longuets.
Mais comme vous pouvez le voir avec ma note (maximale...), ce n'est certainement pas ce que je retiens pour parler de Skyrim. Ainsi, maintenant que j'ai pu traiter de la seule chose qui m'énerve dans ce soft (outre le fait de mourir en ayant oublié de sauvegarder depuis un moment...), parlons du reste, notamment au niveau graphique. Bien que souffrant de ces problèmes de textures que j'ai évoqués plus tôt, le jeu est... MAGNIFIQUE ! Le design, la variété des paysages, la beauté incroyable de certains environnements, le style et l'ambiance particuliers et propres à chaque ville, offrent à Skyrim un cachet inégalé, en ce qui me concerne. Ok, vous avez vu de beaux décors dans les FF ou encore Fable... Mais là, c'est un monde ouvert ! On a une carte immense (je la donnerai comme un peu plus grande que celle d'Oblivion), d'une richesse extraordinaire : bien plus de variétés que chez son prédécesseur, elle offre un monde gigantesque à portée de mains (ou plutôt de jambes, car il faut vraiment courir comme un forcené pour la parcourir d'une traite... pendant des jours !). Surtout que la patte graphique de Bethesda, à l'opposé de l'univers coloré et onirique d'un Fable donne à Skyrim une sensation de réalisme dans les paysages, rendant ce monde immense à taille humaine et, puisque les Elder Scrolls sont le type de jeu "On est ce qu'on joue", cela nous permet de nous immerger sans aucune difficulté dans la fabuleuse et vaste contrée de Bordeciel. Les différences notoires de paysages et d'ambiances sont particulièrement réussies, et l'on peut ainsi retrouver au moins 9 types de régions aux paysages radicalement nuancés, lesquelles possèdent toutes un charme incontestable. Très dur de se lasser lorsque des environnements riches, magnifiques et à l'atmosphère immersive appellent autant à la découverte qu'à l'aventure et à l'émerveillement.
Mais le plus insupportable (enfin, dans le bon sens hein...) c'est que lorsque, par exemple, on quitte une ville pour aller à un point donné sur la carte, on met des heures avant d'arriver à destination. Ben oui, je marche, je suis sur mon cadran la direction de mon point d'arrivée, mais sur le chemin je me fais attaquer par un géant, un ours, un loup, des brigands... Une fois ces ennemis éliminés, je reprends ma route. Mais là, que vois-je ? Une grotte qui attire l'oeil car bien gardée, ou les ruines d'un vieux chateau, ou des pierres étranges, des sortes de vieux tombeaux qui le sont tout autant, du minerai à récolter, des plantes que je n'ai pas encore dans mon inventaire (et même si je les ai déjà, je les prends quand même !), un chevreuil qui passe par là et que je vais attaquer à l'arc pour lui courir après et le finir à l'épée, ou un pauvre lapin qui pense courir plus vite que mes flèches, un chasseur qui lutte seul face à une meute de loups et que l'on peut choisir d'achever, d'aider, ou de simplement assister à son trépas, d'un soldat qui se fait attaquer par des bandits ou par un géant...
Parfois, si vous vous baladez tranquillement, vous levez les yeux et là... Ô vision enchanteresse ! Une créature que chaque joueur a un jour rêvé de voir dans un Elder Scroll... un DRAGON ! Et en plus, il y en a plein, tous différents, tous plus beaux les uns que les autres... Snifff, que d'émotions... J'en tremble d'excitation ! Bref, tout plein d'événements qui vous feront prendre conscience après un bon moment que, bien que le chemin jusqu'à votre destination ne semblait pas si long sur la carte (qui d'ailleurs est certes magnifique mais absolument pas fonctionnelle, deuxième défaut...), vous vous rendez compte que cela fait des heures que vous êtes partis mais vous avez à peine fait le quart du trajet ! Allez, on reprend la route pour arriver avant la nuit ! penserez-vous avant de filer vers une mine qui vous intrigue...
Enfin, tout ça pour dire que Skyrim est une immense réussite ludique, graphique (sauf mes textures... GRRRRRRRRR), RP et tout ce qui fait que l'on adore les Elder Scrolls. Car s'il existe un jeu plus Role Play que Skyrim, dites-le moi, je serai curieux de le connaitre ! Vous pouvez être tout ce que vous souhaitez, ici : barbare, guerrier, mage, mage-guerrier, mage-guerrier-bourrin, assassin, voleur, ou encore guerrier-assassin-voleur-bourrin (comme moi quoi...).
De plus, les musiques sont vraiment excellentes, enivrantes par leur beauté, les bruitages très soignés, et les voix des PNJ très convaincante, encore plus avec une modélisation des visages bien supérieure à celle d'Oblivion.
Pour conclure, une seule chose à dire : DOVAHKIIN, DOVAHKIIN !!!