Le plein de super
Dès les premières secondes où l'on a le contrôle de Link, c'est la claque. Je n'étais pas sûr de prendre la Switch quelques jours encore avant sa sortie, mais j'apprécie les licences Nintendo,...
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le 15 mars 2017
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Jeu de Nintendo EPD, Monolith Software, SRD et Nintendo (2017 • Nintendo Switch)
Bon, on en parle de Breath of the Wild?
Le jeu est sorti il y a presque un mois, il serait ptet temps, y compris des points moins évoqués comme l'histoire, le scénario et tout.
Déjà, comme tout le monde a pu le dire, c'est un excellent open-world, rempli de mécaniques qui s'enchevêtrent parfaitement et qui renvoie des jeux pourtant récents (tels que Horizon Zero Dawn), à l'âge du retrogaming.
Mais au final, passé l'ivresse de la découverte, que reste-t-il en mémoire ?
Dans mon cas, pas grand chose.
Je me souviens avoir passé des dizaines d'heures à arpenter les terres d'Hyrule, dont quelques unes à découvrir le background qui honnêtement, me fait un petit peu mal.
Déjà, Link est Link.
Ça n'a l'air de rien, même évident pour certains, mais ça casse un bout de la légende. Jusqu'à présent, il a toujours été nommé du nom donné par le joueur (et je fais parti de ceux qui l'ont jamais nommé ainsi), mais aujourd'hui, ou du moins dans cet épisode, il est officiellement Link, un chevalier amnésique et prodige des Hyliens. On lui donne au travers des flash-backs une véritable histoire, allant même jusqu'à donner une explication à son mutisme.
C'est mignon mais ça ne colle pas avec le reste du jeu. Nous n'avons jamais eu autant de libertés dans un Zelda, et pourtant, le personnage n'a jamais été aussi bien défini par le scénario.
Bref, décevant sur ce point (faut dire que je souhaitais voir débarquer Linkle ou Zelda parmis les personnages jouables).
Parlons ensuite de Zelda. Là... J'ai un sentiment mitigé. Autant j'apprécie que Nintendo ait voulu en faire un personnage fort, notamment en sciences (à l'instar de la princesse Bubble Gum dans Adventure Time), tourmenté (par son incapacité à découvrir son pouvoir et par l'échec de sa stratégie), autant je regrette le déterminisme qui la guide. Malgré tout les efforts qu'elle mène, elle est condamnée par son connard de père, elle est condamnée à être sauvée par Link, et elle est condamnée à trouver sa voie par la libération de son pouvoir au lieu des sciences évoquées plus haut. L'équivalent scénaristique du "sois belle et tais-toi" donc.
En parlant de beauté, le jeu tente de s'embellir de quelques cinématiques, doublées et euh... Non. C'est nul. Certains personnages sont par ailleurs de véritables têtes à claque (coucou le prodige Piaf).
Sinon bon, les donjons sont rigolos mais pas oufs (heureusement qu'une centaine de sanctuaires nous attendent) et j'ai pas grand chose à dire dessus.
Bref, au final, est-ce que j'ai envie d'en faire "le meilleur Zelda"? Hm.. pas vraiment. Son overworld défonce tout on est d'accord, mais j'ai pas spécialement eu envie d'y retourner après avoir renvoyé Ganon d'où il venait, même si j'ai pas découvert tout les sanctuaires. Sur la trame narrative je n'ai que peu d'affection pour les personnages principaux. Les personnages secondaires sont beaucoup plus rigolos en revanche.
Après je blablate et critique allègrement le jeu, il n'en reste pas moins l'un des meilleurs jeux de l'année :d (et je croise les doigts pour avoir Linkle ou Zelda en personnage jouable dans les dlc).
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste E3 2014 : les jeux les plus marquants
Créée
le 29 mars 2017
Critique lue 218 fois
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