Mon volume d’heures passé sur les jeux de survie entre 2013 et 2016 est sans doute équivalent au temps passé sur Crusader King 2. C’est dire.
J’avais dû commencer par les promesses jamais tenues correctement de DayZ et de son apocalypse de zombie, pour passer ensuite à The Forest et autres jeux du genre.
Après les mondes ouverts, le crafting avait été l‘argument le plus mis en avant dans les promos de jeux.
Et puis TLD a croisé mon chemin. Juste après The Revenant et son âpreté. Alors que DayZ proposait une expérience émergente mais souvent redondante du fait de la toxicité de ses communautés (et non pas des Zombies, quasi absents pdt 2 ans !) The Long Dark faisait du Froid, de la Faim, de la Fatigue, de la Fragilité du corps #Fracture et de la soiF (on fait ce qu’on peut), les principaux ennemis du joueur.
Quelques Loups et Ours, mais franchement rien à voir avec le Blizzard ou une sale Entorse…
Les premières expériences étaient à l’heure d’une UI à peine présente (c’est tjs le cas) et de l’absence de scénario. Un manque qui sera rectifié par une narration épisodique et l’ajout de défis qui posent quelques contraintes pour les plus masos d’entre nous.
Se perdre dans le décor, dans la durée, faire le pas de plus, résister, tenir, tenir, tenir.
On bricole, on cuisine, on s’abrite, on chasse, on marche. On marche beaucoup et dans le froid, la neige, la forêt.
Le blanc silence est relaxant. Seulement troublé par nos pas dans la neige, une branche qui craque et quelques commentaires produits par notre avatar, histoire de se donner du courage, ne pas devenir fou.
Je n’ai pas encore fini le mode histoire, je me réserve ce jeu pour les nuits d’hiver, et maintenant qu’il est sur Switch, je me vois bien avancer sous la couette…
Je n’ai pas encore remporté de défis, parce que pas assez prudent, et pas assez attentif. Mais alterner entre TLD et RDR2 offre quelque chose de magique. De rafraîchissant. Ces deux jeux se complètent et se rejoignent dans la rusticité imposée, l’appel de la nature, la survie et la place de l’Humain dans le monde.
Quand on aime, on compte.. les heures, les balles, les rations, le feu, les kits de réparation, et surtout on conte les histoires qu’on ne peut vivre que dans ces jeux...