Continuant dans ma lancée de jeu indépendant à rattraper, je me suis lancée dans la pépite québécoise (pour ainsi dire mes voisins de palier) qu'est The Messenger.
Une fois passé l'impression bizarre d'être revenu en arrière via les musiques et l'esthétique très rétro (littéralement 8-bit), le jeu se dévoile à travers des retournements de situations que la décence m'empêche de spoiler tant il prends à revers le média vidéoludique sur certains aspects.
Au delà de la narration, très bonne, les musiques sont catchy et entrainantes. chaque zone est clairement bien identifié et la boucle de musique (qui se répète rapidement) réussit a ne pas être lassante, ce qui est un exploit. Les graphismes font le taf malgré un manque d'originalité lié à la volonté de reproduire des classiques plus que de renouveler une esthétisme.
Le gameplay est nerveux mais plus en dent de scie. Si l'aspect platformer est incroyablement bien réussi et se renouvèle sans lasser un seul instant (malgré peu de bestiaires au final), la difficulté peut faire grincer des dents. En effet, le jeu est relativement gentil sauf à certains passages ou la difficulté deviens d'un coup très difficile avec des moves avancés a maitriser ou une absence d'indication clair pour continuer et un point de sauvegarde bien sur éloigné de cette dite zone.
Le comble pour moi étant bien sur le side kick de l'aventure qui ne s'empêchera pas, à l'instar de Batman Arkham Asylum, de se foutre de votre gueule à chaque mort. Non seulement obligatoire après chaque mort (ce qui oblige une autre pression du bouton), celle ci sont au combien inutile, frustrante et énervante quand vous n'arrivez pas à passer un passage particulièrement tordu. Bref, une très mauvaise idée sur tous les fronts.
Malgré cela, une bonne vingtaine d'heures plus tard, le jeu est un très bon platformer, additif au point de donner envie d'y retourner malgré quelques fausses notes. Il faudra parfois être patient mais a l'instar de Céleste, la récompense viens du chemin parcouru même si a l'inverse de celui-ci, tout ne s'arrête pas une fois la montagne gravie...