J'avais bien aimé le parti pris de Luxuria Superbia (2013). Une synesthésie jouissive (au sens littéral) qui m'a fait découvrir le studio belge Tale of Tales. Les précédents jeux tels que The Graveyard (2008), Bientôt l'été (2012) jouissent d'une aura qui témoignent d'un succès d'estime.
Arpentons donc The Path (2009) qui semble le plus vénèré (même encore). On est prévenu : le jeu casse les codes du jeu vidéo. Point de ligne droite, le scénario se révèle par petites touches. Cryptique. C'est contemplatif et mystérieux.
Et pourtant la mayonnaise ne prend pas. Mais que c'est pauvre ! Et moche. Moche et pauvre ! On rajoute des contrôles infernaux et c'est le ponpon. La musique omniprésente est désagréable. Pas d'enjeux, de transcendances ou d'intérêt quelconque. On galère pour du trivial.
Dans la famille walking simulateur cryptique réussi, je demande Dear Esther (2012), Everybody's Gone To The Rapture (2015), Outer Wilds (2019). The Vanishing of ethan carter (2014) ou Tacoma (2017) pour l'interactivité. The Path a sans doute ouvert la voie. Pour ma part, je passe mon chemin.