"Ca va faire mal."
Shit happens et shit keeps happening. Dernier épisode de cette "saison" et le caca a sérieusement atteint le ventilo. A partir de là, ce n'est qu'une grande descente de /feels/ et de faux choix à faire. Sans aucune surprise, le fatum s'abat sur tout ce qui bouge et conclut l'intrigue logiquement, comme n'importe quelle fiction survivaliste ou de zombie apocalypse. A moins que... subversion? Haha, naïfs enfants.
C'est un très, très bel épisode qui ne pêche que par sa faible durée de vie, deux crans en deça des autres. L'implication du joueur n'a jamais été aussi forte, que ce soit dans ces choix, ces silences, ces jeux d'interaction (même les QTE se mettent à nous chier dessus, c'est pas sympa) et un vrai bon doublage - les meilleures séquences sont là, des minutes tendues comme un string seront à prévoir. Ce n'est pas un spoiler, tout cet épisode est construit autour de l'acceptation... la première étape, quoi. Et quand vous terminez un jeu en étant à fond dans un choix cosmétique, à peine narratif, c'est que le truc fait formidablement bien son boulot. Si le concept de storytelling interactif existe, il commence par là.
Grosse grosse emphase sur un choix fait il y a bien longtemps. C'est bien joué.
Rarement tu t'en prends autant à la figure comme ça, même dans The Walking Dead. Et même si le syndrome "piano sur la tête" est un peu trop présent, la storyline de cet épisode reste très pragmatique. Tu traverses un pont. Tu te fais dessus. Il ne se passe rien. La routine des épisodes précédents n'est plus là. Tu chéris n'importe quel passage, chaque succès débloqué (toujours avec des références rigolotes) est une torture. Très belle confrontation finale. Episode silencieux aussi, même si la petite rengaine du premier épisode est de retour. Book ends.
Très belle saga. Un vrai point fort du JV cette année.
Halala, j'ai été incohérent dans mes choix et je me suis retrouver dans un stinger à se tirer une balle.
Mention spéciale à Omid qui arrête pas de parler de "main."