Comme je l’ai déja fait comprendre The Witcher et moi c’est une grande histoire d’amour, en particulier avec le 3ème opus de cette série !
Comme toujours dans cette saga, vous incarnez Geralt de Riv un sorceleur c’est à dire un homme ayant très jeune été emporté de son foyer dans le but d’être entraîné et muté afin de devenir un bretteur hors-paire ainsi qu’un érudit aux pouvoirs particuliers.
Geralt, donc, est un maître sorceleur appartenant à l’école du Loup, l’une des six écoles de sorceleurs. Il a donc comme “fonction” le but d’aller de village en village afin de débarasser les paysans des multiples créatures, maléfices, malédictions et autres spectres du placard, tout ça en échange d’une grasse compensation.
Sur sa route il rencontrera bien des gens, parmi ceux-ci on peut trouver des généraux militaires, des mages, des criminels, des marchands, des gens du peuple, des dirigeants religieux et tout ce beau monde est superbement écrit. Chaque ivrogne dans un coin de taverne, chaque gosse qui joue sur les restes d’un champ de bataille, chaque soldat de l’empire n’ayant pas signé pour appliquer cette cruauté, bref tout ces gens sont réalistes et développés.
A vous de décider de votre comportement avec eux, de votre parti-pris dans la guerre en cours, de votre relation avec chaque personnage important, de votre manière de combattre, de parler, de draguer, boire, manger, danser, monter à cheval. Bref, toutes les cartes sont dans vos mains.
L’intrigue principale de ce jeu consistera à chercher Ciri, la fille de l’empereur, que vous avez élevée comme la votre quand elle était enfant, et qui est une enfant de sang ancien ce qui lui donne le pouvoir très convoité de voyager à travers l’espace et les dimensions. Evidemment des gens pas très sympas l’ont appris et cherchent à la capturer pour l’exploiter. Vous deverez donc la trouver avant eux suivant les rares pistes laissées dans les régions où elle aurait séjourné.
De Velen et Blanchefleur, en passant par Novigrad et Skellige sans oublier Toussaint, vous voyagerez pas mal dans des décors plus somptueux et diversifiés les uns que les autres. Tantôt dans un marécage, tantôt dans une exploitation viticole sous le soleil de Toussaint, bref tout est là.
Au détour de vos croisades vous renconterez bon nombres de personnages, des vieilles connaissances comme des nouvelles têtes. Prenez plaisir à retrouver Triss, Yen, Zoltan, Jaskier, Keira, Letho, Vernon, Cyn, Philippa, Djikstra, Lambert, Eskel, Vesemir et autres. Et découvrez le Baron Sanglant, Caleb Menge, la dûchesse Anna Henrietta, Hjalmar et Cerys An Craite, et évidemment Ciri adulte.
Musicalement le jeu est incroyable, entre les orchestres harmoniques, les chants lyriques, les ballades des bardes, j’en ai des frissons rien que de l’écrire.
Au niveau de l’équipement sachez qu’il existe une tonne de différents genres d’objets, tous vous permmettrons d’approcher le combat d’une autre manière. Êtes vous stratège, fonceur, tank, furtif ou préferez vous le combat à cheval, ou même à distance ? Le jeu s’adapte au besoin de tous !
Je ne vais malheureusement pas continuer mais sachez que je décerne le titre de “Meilleure Découverte des 10 Dernières Années” à ce chef d’oeuvre d’écriture, ce monstre de lumière, ce spectacle de beauté, ce rocambolage d’harmonie et surtout ce vide qu’il laisse une fois terminé.
Je vous dis à la prochaine,
C’était Kotontije, Out.
Retrouvez la critique de Kotontije sur https://lesyeux-fertiles.com/