Un monde ouvert magnifique, un gameplay dynamique efficace et un scénario de grande qualité

Après un Witcher 1 qui me plaisait beaucoup de part son scénario mature et immersif avec de vrais choix moraux à faire mais que je n'ai jamais fini hélas à cause d'un gameplay auquel je n'ai jamais su me faire et un Witcher 2 qui en revanche m'avait convaincu sur tous les points qui le composaient grâce à une réalisation hors norme, un tout nouveau gameplay dynamique et bien pensé et toujours au rendez-vous un scénario mature sur lequel on sent avoir un véritable impact, Witcher 3 débarque avec la promesse de regrouper toutes ces qualités cette fois-ci dans un monde ouvert aussi vaste que Bordeciel si ce n'est plus, avec des graphismes next-gen et un gameplay encore supérieur, probablement l'un des jeux qui aura générer le plus d'attente de ma part, toutes générations confondues, l’aboutissement de ce tout ce que je peux aimer dans un jeu vidéo ou presque.


La lecture de la critique étant excessivement longue (j’ai fait de mon mieux), je vous propose cette sublime chanson reprise de l'OST du jeu à écouter en parallèle : https://www.youtube.com/watch?v=ZkMq0R6vaPY



RÉALISATION / ESTHÉTISME



Si les premiers trailers diffusés promettaient une qualité graphique jamais vue jusque maintenant, redescendons sur Terre, pour que le monde à parcourir soit un véritable monde ouvert digne de ce nom, sans temps de chargement entre extérieur / intérieur et d'une étendue très vaste, et qu'une machine qui ne soit pas de l'espace puisse faire tourner tout ça avec une fluidité acceptable, un petit downgrade graphique a dû avoir lieu. C'était prévisible et j'ai envie de dire malheureusement inévitable. On peut toujours en tenir rigueur à CD Projekt pour sa poudre aux yeux au début de sa communication, s'offusquer à la vue d'un comparatif vidéo mettant en exergue les différences entre trailers et captures réelles mais à ça j'ai deux choses à rétorquer : déjà ça a permis de générer une grande attente auprès des joueurs qui sans cela l'aurait peut-être moins remarqué, la franchise Witcher n'étant pas très connue du grand public, c'est triste qu'il faille seulement montrer de jolis graphismes pour attirer les regards mais c'est comme ça et deuxième chose c’est qu’au bout du compte le plus important c'est le rendu final, et donwgrade graphique ou non, The Witcher III est un jeu sublime visuellement.


Tous les environnements parcourus, et il y en a beaucoup, sont esthétiquement très inspirés, même si au début je craignais qu'aussi beau que ce soit ça ne se renouvelle pas avec l'arrivée à Vélen pas très différente de Blanchefleur, la suite du jeu a rectifié ce problème magistralement avec des environnements et des ambiances visuelles différentes et tout aussi magnifiques, mention spéciale à Skellige bien évidemment, même si ça a des airs de Skyrim 2.0 ça fait son effet. D'autant que ces environnements regorgent de vie avec beaucoup de mouvements en permanence à l'écran, par le vent notamment qui ne soufflera pas toujours avec la même intensité car oui la météo est dynamique et réussie, et avec une distance d'affichage impressionnante. C'est un plaisir de désactiver l'interface pour seulement se promener sans se prendre la tête dans ce monde fantastique à contempler.


Les crépuscules et aubes sont tout simplement magnifiques, pensez à activer les rayons crépusculaires dans les options, plusieurs fois je me suis juste arrêté pour les admirer et je crois bien que c'est l'aspect visuel technique qui m'a le plus bluffé. Je me souviens encore de la première fois que j'ai vu ce soleil éblouissant alors que le didacticiel s'achevait il y a des centaines d'heures de jeu. Les cinématiques sont réalisées avec le moteur du jeu, seule l'intro est en images de synthèse, intro absolument magnifique soit dit en passant, ce qui permet en contrepartie de retrouver l'exact apparence de Geralt comme on l'avait personnalisé (tenue, coiffure, pilosité faciale...), il y a quelques bugs du coup mais rien de gênant.


Le niveau de détail sur les textures est assez poussé par défaut, même en bas pour l'avoir essayé il y a peu de déchets je trouve, pour information j'ai finalement opté pour une qualité élevée avec quelques downgrades ici et là comme sur les ombres qui consomment beaucoup pour obtenir une fluidité correcte, je vous recommande d'en faire autant. Le chara-design est très développé avec beaucoup de petits détails qui rendent les visages crédibles : grain de beauté, cicatrices, tâches de rousseur... ça a l'air de rien peut-être dit comme ça mais moi je trouve ça plus immersif, je me prends davantage d'affection pour un personnage quand il a une gueule bien faite qui lui est propre. Les créatures ennemis sont également bien designées et bien animées dans la majeure partie des cas.


Le seul défaut visuel que je reprocherais c'est le recyclage de skin pour des persos sans grand intérêt, il y en avait déjà dans le premier Witcher, c'est dommage d'en retrouver encore dans Witcher III avec beaucoup de persos, très peu impliqués dans le scénario évidemment, au design quasiment voire parfaitement identique. Ah et les temps de chargement sont un peu longs aussi mais ça s'explique par ce qu'il y a à afficher, et je connais des joueurs avec du très bon matos qui n'ont pas du tout ce problème. Ces quelques défauts, mêmes accumulés, restent très anecdotiques, voire négligeables, le downgrade graphique était inévitable, au final The Witcher III est un très beau jeu, l'un des plus beaux auxquels j'ai joué.



GAMEPLAY



Le maniement de base est hérité de Witcher 2 mais cette fois-ci en plus souple et plus complet, la prise en main peut être un peu délicate pour un néophyte mais rien de méchant grâce à quelques nouveautés, je pense notamment au petit bond pour esquiver en parallèle à la grande roulade, très pratique quand on a appris le patern des ennemis et qu'on sait anticiper leurs attaques. Une attaque chargée appellera un bond sur le côté pour se retrouver derrière l'ennemi paré pour la contre-attaque alors qu'une attaque circulaire appellera une roulade pour dégager de la zone d'impact. D'ailleurs le patern de quasiment tous les ennemis a été conçu pour éviter le bourrinnage facile puisqu’ils contrent ou esquivent facilement si on insiste un peu trop, ce qui rend les combats obligatoirement techniques et la difficulté bien dosée et personnalisable.


Que vous voulez le challenge minimal pour seulement vivre l'histoire et parcourir les environnements ou une difficulté exacerbée vous obligeant à préparer minutieusement chaque combat sanctionnant très vite vos erreurs et imprudences ou encore un juste compromis entre les deux, vous le pouvez c'est vous qui choisissez, les 3 sont sources de fun. Si les combats vous offriront le challenge de vote choix, en plus ils sont soutenus accessoirement par d'excellentes musiques très entraînantes, et c'est pas toujours la même comme on peut le craindre au début, et quelques démembrements bien saignants histoire d'être bien content d'achever un ennemi.


Entre le combat à l'épée (coup faible, coup fort et parade / contre), le renfort de l'alchimie (bombes, potions, huiles...) et les signes (vagues de feu, pièges électriques, contrôle mental...) j'ai vraiment bien aimé les combats avec la possibilité d'être moyen en tout, bon dans deux domaines ou excellent dans un seul avec l'arbre de compétences pensé en ce sens. Pour ce qu'il s'agit de l'alchimie d'ailleurs il n'est pas nécessaire de refabriquer son stock, tant qu'on a de l’alcool fort dans l'inventaire il se régénère après chaque méditation à condition bien sûr d'avoir déjà créé une fois la potion, la bombe.. en question, une gestion de l’inventaire bien moins prise de tête que par le passé. Le maniement diffère avec Ciri qui est plus faible (exit quen) mais plus agile avec sa téléportation remplaçant l'esquive classique, stylé et bien pratique et quelques autres mouvements dont je vous laisse la surprise mais ces phases rafraîchissantes sont aussi rares qu’appréciables.


Le jeu de carte Gwent à la FF d'antan, quant à son implémentation dans le jeu, est très simple à prendre en main, un minimum stratégique avec la présence de deux rounds à gagner qui impliquent de bien réfléchir avant d'abattre ses meilleures cartes, de 4 factions avec forces et faiblesses qui permettent de varier les decks... et un minimum addictif avec les cartes à glaner pour améliorer son jeu au fur et à mesure, ça reste basique même à haut level avec des stratégies qui changent peu mais ça reste efficace. Le début fut un peu difficile pour moi parce qu'une seule faction est disponible et que je ne savais pas où chercher les meilleures cartes faciles à avoir pour progresser, j'ai failli l'abandonner mais une fois que j'ai trouvé de bonnes cartes, notamment les sonneries de charge, pour bien démarrer le Gwent est devenu vraiment un excellent mini-jeux que je croisais fréquemment et avec plaisir au fil de l'aventure, tout en étant parfaitement secondaire si ça ne vous intéresse pas mais moi je dois dire que j'y ai pris goût et une fois fini j'ai téléchargé un mod pour en changer quelques cartes pour continuer à en profiter en en renouvelant les mécaniques.


Les duels au poings sont très faciles, trop faciles pour être honnête tant qu'il n’y a qu’un seul adversaire en face, même si son niveau est exorbitant par rapport au notre, il suffit de chopper le timing pour contrer et frapper une ou deux fois, attendre la prochaine attaque et ainsi de suite. En revanche, quand il y a deux adversaires en face ça devient beaucoup plus technique et intéressant car il faut gérer l'espace de façon à toujours affronter un seul adversaire à la fois sinon contrer l'un nous expose à l'autre et on peut vite se faire fatalement enchaîner. Malheureusement la plupart de ces combats à mains nues sont des duels donc ce n'est rien d'autre qu'un moyen rapide de se faire de l'argent même à bas level, un peu raté mais comme c’est très secondaire c’est pas très grave.


Contrairement à ce que j’ai pu lire et entendre ici et là je trouve que le combat à cheval est intéressant, on est rapide et puissant mais notre cadence de frappe et le maniement ne laisse que peu de marge d'erreur vite sanctionnée par la panique du cheval qui peut nous désarçonner au beau milieu des ennemis, à noter qu'on peut ralentir le temps en laissant appuyé la touche pour frapper pour plus de précisions notamment cavalier contre cavalier, ça enterre le combat à cheval de Skyrim sans soucis. Le maniement du cheval sur route est nickel, on maintient la touche de galop enfoncée et le cheval suit le chemin mais je reconnais que le maniement hors-piste regorge de bugs en tout genre et avant certains patchs correctifs j'ai fait glitcher le jeu quelques fois sans le vouloir. Il suffit juste de réserver le cheval pour le déplacement sur route et ce n'est plus un soucis. Les courses à cheval sont intéressantes également car elles permettent d'admirer le paysage aux alentours en filant à fond la caisse mais les quelques bugs citées précédemment peuvent causer des défaites frustrantes comme lorsqu'un pont précède la ligne d'arrivée, ça ne m'a pas empêché de faire toutes ces chevauchées avec plaisir.


Les ballades en bateau sont nazes par contre, c'est le seul point vraiment foiré, moi qui ait joué à Black Flag, même si je suis d'accord que ce ne soit pas tout à fait comparable je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison, c'est juste risible. On n'a rien à faire à part appuyer de temps en temps sur R1 pour descendre un ennemi à l'arbalète autrement on s’ennuie profondément, c'est dommage parce qu'il y en a pas mal à Skellige si on veut tout explorer. L'inventaire manque d'ergonomie, un défaut qu'on a beaucoup cité mais comme c'est le cas depuis le premier épisode de la série, que ce n'est pas plus dérangeant que ça et que ça a été en partie rectifié d'abord officiellement via la version 1.07 puis officieusement via les mods notamment Friendly HUD, je n'en tiens pas rigueur. Les dégâts de chute sont également mal gérés tant qu'à chipoter, un saut de 3 mètres peut faire très mal si on ne pense pas atténuer la chute à la Mirror's Edge, en appuyant sur la touche de saut à l’atterrissage, bon honnêtement il suffit de penser à interagir avec l'échelle et ne pas sauter de trop haut, le défaut est gérable. Le gameplay est globalement une très grande réussite en dehors de quelques petits défauts si on veut absolument en trouver mais insuffisant pour déranger.



SCENARIO / PERSONNAGES / NARRATION



Faisant suite au scénario de Witcher 2 qui lui-même faisait suite au scénario de Witcher 1 qui lui-même faisait suite aux bouquins, il est évident que le néophyte ne va pas comprendre grande chose au début et va passer à côté de plein de références. Néanmoins CD Projekt l'ont pris en compte et ont opté pour un compromis avec des conséquences suites aux choix précédents combinées à la possibilité de les simuler si l'import de sauvegarde n'est pas possible, beaucoup de références au passé avec plein de personnages issus des précédents épisodes & livres mais toujours avec un résumé concis et clair pour s'y retrouver... Si vous ne connaissez pas du tout la série, vous pouvez commencer par cet épisode et y prendre plaisir sans soucis même pour son scénario, encore plus pour celui qui lit les bouquins in-game à glaner ici et là précisant souvent des points de background à venir en quête, un très bon point pour le jeu.


Honnêtement, j'aurais préféré des liens plus forts avec les épisodes antérieurs mais je comprends les développeurs, une grande partie des joueurs intéressés par ce troisième épisode n'ont pas fait les deux premiers Witcher et encore moins lu les 7 livres (que je vous recommande tout de même), en toute logique ils en ont tenu compte tout en assurant le minimum pour celui qui connaîtrait bien la saga, c'est pas évident de satisfaire tout le monde et en ce sens ils s'en sortent pas trop mal. Un peu comme un Mass Effect 3 en son temps, je relève ce paradoxe qui me rend triste parce que l'orientation grand public me prive de qualités que j'aurais aimé avoir mais c'est cette même orientation qui permet le succès et la pérennité de la série, se renfermer sur sa fan-base étant une stratégie relevant plus de la survie que de la prospérité dans la plupart des cas.


On retrouve la maturité habituelle de la série, n'entendez pas par là une vulgaire exposition de boobs et de sang, oui il y en a mais aussi et surtout un ton adulte dans les dialogues, des questions intelligentes soulevées, un manichéisme assez rare, des choix difficiles à faire sur le moment... On n'est pas en face d'un scénario basique, linéaire et niais avec des gentils d'un côté et des méchants de l'autre. Le sentiment d'implication du joueur est assez présent, même très présent par moment, quand j'ai refait le jeu j'ai été très surpris de voir des quêtes se conclurent très différemment selon les choix faits, certes on comprend aussi que quelques choix n'impactent finalement pas grand chose, la fin n'en retient que certains et pas forcément ceux qu'on aurait jugé importants mais à ça je dresse deux constats.


D'abord les jeux AAA, c'est-à-dire avec autant de budget, de publicité, d'ambitions... qui vont aussi loin dans ce système à choix multiples ne sont pas bien nombreux, c'est assez prise de tête à faire pour les scénaristes, surtout quand on envisage des suites, et là il y a quand même plein de choix et un fort sentiment d'implication alors que le tout reste cohérent, la bataille de Kaer Morhen en est un excellent exemple. Ensuite, Witcher III est un open-world, ce qui rend sa narration plus difficile à maîtriser que dans un couloir (comme dans Witcher II avec des choix plus impactant et un rythme plus soutenu) et je considère qu'il s'agit du meilleur jeu en monde ouvert comportant un scénario aussi développé, intéressant et bien narré, c'est un tour de force qu'ont réussi à faire CD Projekt, donc oui le système à choix multiples a ses limites mais il en a toujours eu et Witcher III s'en sort formidablement bien malgré ces limites, tellement qu’il en devient un cas d’école.


La plupart des personnages principaux sont charismatiques avec un Geralt fidèle à lui-même, peu expressif mais dont le sarcasme et les répliques sonnent très justes, une Yennefer séduisante et énigmatique et une Triss dont la rage à un moment précis m'a bien marqué, une dualité entre ces deux magiciennes divertissante sans tomber dans le ridicule, une Ciri qu'on veut protéger mais qui n'en reste pas moins une personnalité forte et non une simple victime, un Zoltan toujours aussi emprunt de philosophie... Pas mal de personnages très secondaires sont aussi bien foutus, un skin travaillé, une psychologie intéressante mais on ne les voit que très peu, ça frustre mais d'un autre côté ça montre la qualité d'écriture de la moindre quête du jeu là où beaucoup d'autres open-world négligent beaucoup plus ce genre de détails, se concentrant au mieux sur la quête principale.


Une grande partie du jeu je me suis dit que le scénario principal se résumait trop souvent à chercher quelqu'un pour avoir des indices pour en trouver un autre, d'ailleurs le jeu l’ironise lui-même avec Priscilla, vous devez trouver le petit bâtard pour trouver Doudou pour trouver Jaskier pour trouver Ciri, ça devient un sketche au bout d'un moment. Ça me frustrait d'avoir le sentiment qu'au bout de 50 heures de jeu j'en étais rendu au même point qu'à la fin du prologue qui consistait déjà à retrouver quelqu'un en plus, ce qui m'a fait un peu peur pour tout vous avouer, le scénario étant un point sur lequel j'avais beaucoup d’attentes mais aussi de craintes avec la présence d'un monde ouvert qui complique les choses.


Mais à bien y réfléchir ce n'est pas du tout un défaut pour deux raisons, d'abord parce que si le fil rouge n'avance pas en tant que tel il amène tout un tas d'histoires à approfondir en quêtes annexes très bien faites, formant une cohérence globale et parfois en lien avec la quête principale sans qu'on ne s'y attende par la suite et impactant le jeu et sa fin. D'autre part, le scénario principal gagne énormément en intensité et en intérêt à compter d'un certain moment et il devient alors très dur de le lâcher. Un scénario qui n'oubliera pas de proposer des moments de bravoure l'épée au poing, des moments dramatiques la larme à l’œil et des rebondissements avec trahisons et complots à la clef dans un univers fictif mais cohérent et vraisemblable évoluant selon nos choix.


Par conséquent, tout du long du jeu le scénario m'a intéressé, le problème ne se pose que si on rush le jeu puisqu'on passe à côté des quêtes annexes qui sont en réalité aussi ambitieuses qu'une quête principale traditionnelle mais facultatives, au mieux introduites dans le cheminement principal, est-ce qu'on peut dire que c'est un défaut que le scénario du jeu ne montre ses forces que si on accepte de s'investir un minimum en ne faisant pas que la quête principale ? C'est tout le contraire à mon sens puisque ça invite le joueur à s'intéresser petit à petit au jeu dans son ensemble, c'est très exactement ce que j'aime autant, raison pour laquelle j'accorde la note maximale alors que quelques défauts subsistent (déséquilibre entre les romances Yen et Triss, mise en scène un peu trop sobre par moment, choix à conséquences pas toujours explicites, quelques persos sous-exploités ou d'autres injustement absents....)



CONCLUSION



Un scénario mature, une narration immersive, des personnages charismatiques, un manichéisme absent, un univers cohérent, de très belles musiques, un monde ouvert gigantesque, des combats techniques, une difficulté bien dosée, un jeu de cartes sympa, une réalisation solide, des environnements magnifiques, un fan-service appréciable, pas de DRM... non ce jeu n'est pas parfait, il a des défauts mais aucun n'arrive à empêcher la note maximale et la deuxième place dans mon top jeux vidéo, il a frôlé la première place à un moment dans mes estimations, finalement non mais c'était pas si loin que ça.


Si je ne vous ai pas encore perdu après tant de lecture (ça m’étonnerait mais sait-on jamais), je vous propose également mes critiques sur :
- la première extension Hearts of Stone https://www.senscritique.com/jeuvideo/The_Witcher_3_Wild_Hunt_Hearts_of_Stone/critique/68219301
- la seconde extension Blood and Wine https://www.senscritique.com/jeuvideo/The_Witcher_3_Wild_Hunt_Blood_and_Wine/critique/94014152

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le 10 juin 2015

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damon8671

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