The Witcher: Enhanced Edition par Vincent Motte
On m'avait offert ce jeu et quand bien même, il a fallu une coupure internet de trois semaines pour que je me rabatte à reculons sur ce jeu solo dont le gameplay me paraissait trop rigide. Peu habitué au RPG je doutais qu'un des plus hardcore du genre soit l'idéal pour commencer. J'ai eu du mal, aussi bien à m'y mettre qu'à avancer. J'y jouais faute d'avoir autre chose à faire. Puis l'histoire à commencé à se mettre en place, les choix cornéliens et leurs conséquences ont fait leurs apparitions; le bestiaire, l'univers et les personnages ont dévoilé leur richesse; les décors, la musique et la direction artistique se sont imposés et j'ai continué non sans mal à découvrir toutes les subtilités de cet excellent univers de Dark Fantasy. J'ai fini par en voir le bout avec le sentiment grisant du travail accompli : non pas celui de m'être amusé sans réfléchir pendant des heures mais plutôt le genre de sentiment qu'on a lorsqu'on achève enfin un travail qui nous plait mais qui a demandé des efforts. En 9 mois mon expérience de jeu a pu décanter et j'en garde le souvenir de ces expériences qu'on entame à reculons pour en ressortir au contraire satisfait, ces souvenirs qu'on vit parfois mal sur le moment mais qu'on se remémore avec nostalige. Comme ces choses qu'on nous force à faire avant de réaliser que ça nous plait. J'ai donc commencé les romans d'Andrzej Sapkowski pour approfondir tout cela et me décide enfin à entamer le deuxième opus.
Son nom était Géralt de Riv, c'était un sorceleur, un tueur de monstre.