Thomas Was Boring, kind of...
Thomas Was Alone c'est un jeu de plateforme 2D dans un style pixel/minimaliste.
Thomas rencontrera d'autres petits cubes avec des capacités qu'il n'a pas, évidement, comme flotter sur l'eau, servir de tremplin, faire un double-saut etc.
Lui et ses petits copains doivent donc arriver dans leur portail respectif afin de terminer un niveau, en usant leur capacité pour se frayer un chemin dans le niveau.
Tous ça, vous le savez sans doute déjà.
Les mécaniques sont bien foutus, la réalisation très correcte, l'apprentissage et la compréhension du concept se font d'un claquement de doigts, pour le moment ça commence très bien.
TWA c'est un jeu mignon comme tout: des cubes mignons, des musiques mignonnes, une histoire mignonne narré par un narrateur sympa comme tout. Et moi j'aime bien les trucs mignons. Le problème, c'est que j'aime bien les jeux-vidéos aussi.
J'aime bien le challenge, et la récompense lié à celui-ci.
C'est là le problème de ce jeu. Il n'y a pas le moindre challenge (et par conséquent aucune récompense).
Pourtant, et c'est le plus frustrant, les mécaniques sont là! Il y a pleins de choses sympa a faire avec ces cubes, on imagine des puzzles corsés où il faut se creuser la tête, mais cela, n'arrivera jamais. Mais vraiment.
Tous ça est bien trop timide, on flirt avec les idées qu'on exploite rapidement dans un niveau et hop, on l'oublie pour passer a autre chose, alors que l'idée aurait pu être bien plus bossée.
Autre soucis, il y a 100 niveaux. Qui se parcourent en moyenne en 2 minutes. C'est beaucoup trop les gars! Faites nous 50 niveaux qui nous demande un peu plus de temps bon sang! Le pire, j'ai du faire le jeu en 2h30 et j'ai eu le temps de m’ennuyer.
Attention a ceux qui me disent que c'est un jeu contemplatif. J'adore les jeux contemplatif, je suis le genre de mec qui marche dans Uncharted pour regarder les paysages, et qui chiale devant Journey. Le truc c'est que dans Journey on sait à quoi s'attendre, et mine de rien, Journey se sont des mécanismes super bien roulés qui en plus sont invisibles, mais c'est une autre histoire.
Là c'est le cul entre deux-chaises. Un peu d'émotions, un peu de gameplay. J'aurai voulu que les devs sortent un peu leurs burnes, et ce, pour les deux aspects.
Attention, Thomas Was Alone n'est pas un mauvais jeu. C'est tout de même sympathique, mignon comme tout et bien foutu. La moitié du temps c'était globalement un bon moment. Mais le produit est bien trop, trop timide.
PS: Mention spéciale à David Housden pour les musiques, son boulot sur le jeu est très réussi. Pour les amateurs de chiptune:
http://thomaswasalone.bandcamp.com/