Propagande pour l'immigration
The Creative Assembly nous livre ici un excellent stand alone, après un Rome II décevant. Attila remonte clairement le niveau, grâce à la refonte du système de gestion, au retour de l'arbre généalogique aux intrigues machiavéliques, à l'intégration de factions nomades aux dynamiques clairement rafraichissantes, à des ajouts stratégiques appréciables, ainsi qu'à des batailles toujours plus épiques et grandioses. Si le jeu n'est évidemment pas exempt de plusieurs soucis d'optimisation, il n'en reste pas moins un épisode de grande qualité, qui n'oublie pas de s'approprier quelques bonnes idées de ce qui se fait ailleurs (on pense aux phases d'hiver d'Endless Legend et de Banished). Disposant d'une durée de vie absolument hallucinante et d'une rejouabilité à toute épreuve malgré quelques évènements scriptés, Total War : Attila se paye en plus le luxe d'être beau, très beau. Mais surtout, il est bon, très bon.