Bye bye Creative assembly, vous avez encore perdu un fan.

Ah enfin j'ai changé de machine, je vais pouvoir tester pleinement ATTILA ayant écarté de ma mémoire l'expérience Rome 2, mais me remémorant les milliers d'heures passé sur Médieval, Empire ou Napoléon, je jette un regard au ciel en demandant à Saint Ralph Baer (inventeur du jeu vidéo) d'avoir inspiré Creative Assembly pour leur nouveau titre.

Wouah, superbe, cinématiques alléchantes, décors superbes, de la jactance partout ... euh même beaucoup trop, il est impossible de ne pas lâcher un "mais ferme là !"au conseiller didacticiel au bout de 5 minutes, dès que vous cliquez quelque part, et bla bla bla, vous finirez par le couper, ça n’arrête pas de causer pour tout et rien, alors que vous êtes en train d'essayer de comprendre le "tableau Excel" de chiffres concernant un chef ou une province.
Parce que oui, maintenant les paramètres sont si nombreux que TW est devenu un tableur, des chiffres partout avec des tas de petites icônes incompréhensibles et surtout qui n'ont vraiment pas grande importance, puisque dans la plupart des cas, seule une combinaison d'une dizaine de paramètres peuvent avoir une influence sur eux, autant vous dire que ça devient plus un travail qu'un jeu, je dois attendre une dizaine de tours sans rien faire d'autre que cliquer sur "terminer tour" pour pouvoir entreprendre des actions intéressantes, avec au passage des fenêtres de décisions à prendre totalement hors de propos, du style :"un druide vient vous voir avec un gobelet d'argent empli d'un liquide jaunasse prédisant des augures funestes" que faites vous ?
1 - le laisser partir 2 - boire le gobelet 3 - le tuer ?
Buvons donc et : rien, rien ne vous dit les conséquences que cela peux avoir, y'a t il même la moindre conséquence, ce n'est même pas sûr, mais bon, allons voir du coté des batailles, et du coté stratégique... vous allez voir, l'AI fait preuve d'une bêtise rarement égalé :
Ma première bataille :
Largement supérieur en nombre et en puissance, je fonce sur l'entrée principale avec un bélier, alors que j'envoie une autre petite troupe munie d'un second bélier sur une autre porte. les portes ont cédé, allons y ... la bataille fait rage, mes nobles faisant un carna.... ah ben non, ils s'enfuient, ils se sont fait rétamer par des gueux armés de piques et trois vikings avinés, mince les autres troupes qui les accompagnaient rebroussent chemin elles aussi, faut dire, il y a un tel bordel à cette entrée, mes troupes exécutent des sortes de danses circulaires ressemblant en tout point à celles des danseuses de natation synchronisée, des cercles concentriques s'élargissent en tournoyant pour se fondre en un seul homme, je les imagine arborant un superbe sourire en fixant le jury, artistiquement parlant, c'est superbe, mais niveau bataille, ça ressemble pas vraiment à Braveheart. Admettons, admettons que chacun ait attendu sagement son tour pour entrer, en attendant que son prédécesseur se fasse égorger, tout ça sous le feu nourrit des tours de garde, qui feraient rougir de honte Staline et ses orgues. Le nombre de projectiles qu'elles lancent et de morts dans mes rangs dépasse l'entendement, la moitié de mes troupes ont disparu avant même d'avoir engagé le combat et l'autre moitié fuit vers l'arrière... là encore, admettons.
Pendant ce temps ma seconde équipe a fait son chemin et a, elle, réussi à pénétrer dans la ville, sans aucune résistance ... , l'ennemi étant sagement resté à l'autre porte (Artificial Intelligence mais où est tu donc ?) ah enfin, il m'a repéré, étant donné que des tours de garde sont tombées (à moins qu'ils aient fini leurs clopes), l'ennemi arrive en masse, j'envoie donc ma petite troupe de lanciers vers un autre quartier, ils continuent a suivre, je tourne autour du centre ville, ils tournent avec moi, sous le regard médusé de mes autres forces reconstitués approchantes... Vous vous souvenez de Benny Hill et ses fameuses courses poursuite en accéléré, c'est a peu près l'impression que ça donne, * * tournes, tournes autour de la terre, tous en rond comme des champignons * * ... 15 tours plus tard, tout le monde est épuisé, j'envoie alors mes troupes fraiches les intercepter, mes archers vident leurs carquois sur eux sans qu'ils bougent d'un millimètre... et sans qu'ils meurent d'ailleurs, les armures romaines, c'était du costaud, mis à part quelques jeanjean qui ont pris une flèche dans l’œil, peu de perte à déplorer. (j'ai pourtant pas choisi l'option flèches en carton...) bref, passons, j'envoie mon infanterie, à peine ont ils commencé à éventrer le premier rang, l'ennemi prends peur, fuit et Victoire, ... queu-oua ? c'est tout ? j'ai gagné ? ... je suis pantois....

En plus de tout ça, il rame, même si vous avez une machine correcte, si il y a du monde à l'écran, les troupes se déplacent par à-coup et les archers n'effectuent même plus de mouvement de tirs, mais bon, comme vous êtes obligé de regarder ça de loin; les retournements de situation étant si rapides, il vaut mieux regarder tout le théâtre d'opération d'en haut, mais ça rame aussi sur la carte de campagne, si il neige, pleut ou si un siège est en cours, des frames disparaissent.
Alors je vous laisse imaginer si il neige, que vous arrivez devant une ville assiégée, qu'on vous demande dans une fenêtre texte si vous voulez soudoyer un traitre pour le faire taire et que vous obtiendrez l'attribut "corbeau divin" ou le tuer et perdre -2 d'influence, le didacticiel se met alors en marche pour vous déclarer qu'une ville assiégée bénéficie d'un bonus de défense lié aux provinces qui ont les attributs de niveau 1 si le gouverneur ne ...... je suis levé et j'ai appuyé sur reset, j'ai eut peur que le didacticiel se mette à me dire, au moment ou je clique sur la croix, ce que quitter signifie et ses conséquences pendant 2 minutes.

Alors certes il est très beau, sans doute parfait historiquement, bourré de détails et l'encyclopédie intégrée est d'une grande richesse, mais Attila Total war n'a plus rien d'un jeu de stratégie, est ce même encore un jeu, j'en doute fortement c'est uniquement de la gestion, avec des chiffres partout qui n'ont aucun intérêt et sur lesquels vous n'avez qu'une faible influence. et toute la partie combat est lamentable. Attila ne s'adresse plus qu'au geeks cloitrés dans des bureaux ravis de pouvoir collectionner les unités spéciales comme leur cartes Magik, ça me fait penser à ceux qui reconstituent des batailles célèbres avec des soldats en plomb, les couleurs sont exactes et ils sont placés au millimètre près, mais quand des gamins voient ça, ils s'en foutent, ce qu'ils veulent c'est faire des batailles épiques imaginaires, ah il est loin le temps ou j'avais envoyé une armée de fermiers anglais libérer Jérusalem lors d'une croisade, Attila ne fait plus rêver et il n'y a plus aucune stratégie, il faut surtout jongler avec les chiffres et la diplomatie, qui, comme dans la réalité est : si vous avez de l'or vous aurez des amis.

Pour ma part, il est clair que je n’achèterai plus de Total war avant de l'avoir pleinement testé, ce qui apparemment est une option qu'ils ne désirent plus proposer, ils préfèrent proposer à la prévente leur titres avec des options très alléchantes comme les patchs et correctifs gratuit, (oui oui, vous ne revez pas, a quand les patchs payants) et on comprend pourquoi, bien peu de réels joueurs risquent d'acheter ce genre de jeu après un test. En plus de ça, une bonne partie du prix est dédié à une protection anti piratage révolutionnaire, parce que leurs ventes étaient en berne, eh mes potos de chez CA, si vos jeux se vendent plus, y'a p'tet une autre raison vous croyez pas ?
Depuis que Sega à racheté CA, le seul but de cette boite est de faire du profit, vendre ses jeux alors même qu'ils ne sont pas fini, et des DLC dans les jours qui suivent au lieu de les intégrer, ils étaient très populaires, ils ont profité de cette popularité pour arnaquer les joueurs, leurs jeux sont devenus creux, nuls et inaboutis, j'ai honte pour eux, rahh ptuu ! je vous crache à la gueule, et rendez moi mes sous, vous ne les méritez pas.

Pardonnez ma rancoeur, mais ça fait toujours mal d'être trahi par des gens qu'on a aimé.