Total War: Shogun 2 par Matclane
Bon, si vous ne connaissez pas la série des Total War, c'est bien dommage pour vous.
Sachez simplement qu'il s'agit d'un des systèmes de jeu de stratégie les mieux pensé qui soit.
En très court : on a une grande map où on gère ses villes, son commerce, ses relations diplomatiques, etc.
On y recrute bien sûr ses armées, pour ensuite les déplacer de manière stratégique sur la carte.
Et lorsque deux armées ennemies se rencontrent, on passe en vue du champs de bataille en temps réel, avec des centaines d'unités en 3D qui se mettent sur la gueule (archers, cavalerie, infanterie...) et où le spectacle se mélange harmonieusement à la tactique.
Bref, une série qui, depuis Rome Total War, Medieval ou Napoleon, n'a plus rien à prouver et dont la richesse et la durée de vie est inégalée par la majorité des productions actuelles.
Ce Shogun 2 ne déroge pas à la règle : tout est là, bien en place, les mécaniques sont maintenant parfaitement huilées, l'ambiance du Japon médiéval est bien palpable, toujours avec ce petit côté historique qui nous donne l'impression d'en apprendre beaucoup sur l'époque concernée : détail des samouraïs, méthodes des Ninjas, géographie, contraintes tactiques de l'époque...
Et puis ce qui est vraiment appréciable avec ce genre de jeux, c'est que deux parties ne se dérouleront jamais de la même façon, l'expérience sera toujours différente entre deux joueurs lancés dans la campagne solo.
Pour l'aspect visuel, avec un bon PC, les détails foisonnent, tout est fluide, bref c'est un vrai bonheur.
J'ai toutefois deux reproches à formuler : les batailles de siège se ressemble beaucoup trop, et la partie diplomatie ne sert plus à rien à partir du moment où l'ont est déclaré ennemi de l'état par le Shogunat, ce qui est un peu dommage.
À part ça, j'ai passé 4-5 mois à me régaler sur cet épisode et j'attends les prochains avec impatience.
Ce qui ne m'empêche pas de penser qu'après 10 ans de plaisir sur Total War, il serait bon que les développeurs aillent maintenant plus loin et n'aient pas peur d'aller chercher à innover.