Touhou était pour moi une sorte de mythe.
Il s'inscrit dans mon parcours à une époque où j'étais lassé de voir que la majorité des jeux-vidéos actuels proposait une courbe de difficulté médiocre. Le constat devenait de plus en plus clair...il me fallait de la difficulté ou alors j'arrêtais les jeux-vidéos et presque miraculeusement j'entends parler de Touhou avec des termes intriguant "un jeu à la difficulté insane" "réputé pour être l'un des jeux les plus difficile" "dosé uniquement par des japonais louches". Ma réaction aujourd'hui à la découverte de touhou aujourd'hui encore me fait doucement rire "Pfff je suis sûr que les gens en font des tonnes et que c'est encore un jeu surcoté", mais par soucis d'honnêteté intellectuel je me décide à au moins essayer et nous pouvons enfin commencer la critique.


Cette introduction fût longue mais elle était important selon moi pour que vous compreniez mon amour envers Touhou.


Touhou est un shoot them up, style de jeu dans lequel le joueur dirige un véhicule ou un personnage devant détruire un grand nombre d'ennemis à l'aide d'armes de plus en plus puissantes, au fur et à mesure des niveaux, tout en esquivant leurs projectiles pour rester en vie. Mais cette fois shooté aux hormones pour devenir ce que l'on appelle un bullet hell pour faire simple vous entrez en enfer et encore ça c'est pour le mode normal, le mode lunatic étant réservez à une élite de personnes ayant rechigné toute vie sociale pour se dévouer corps et âme dans une quête du high score. Dans ce Touhou vous ne disposez que de 2 personnages Reimu (que je conseille pour débuter) et Marisa qui n'ont absolument pas le même gameplay là ou dans la plupart des shoot them up il s'agît juste de quelques variations.
En effet Marisa est beaucoup plus difficile à jouer mais est beaucoup plus dans l'offensive que Reimu.
Une fois votre personnage choisit ainsi que sa technique nommé le "card spell" vous pourrez constater que le premier niveau est relativement facile même en difficile c'est à partir du niveau 2 que Touhou 6 prend tout son sens selon moi et son fameux boss Cirno.
La première fois que j'ai combattu Cirno quelque chose me disait au fond de moi que je jouais à un "grand jeu" la musique à sans doute jouer pour beaucoup.
Les musiques sont d'ailleurs l'un des grandes forces de Touhou, les musiques sont toutes d'une qualité remarque même celle de l'écran titre mais c'est surtout le thème de Cirno qui m'a subjugué et m'a donner envie d'aller plus loin dans cette aventure.
Mais c'était sans compter le stage 3 où vint l'échec...je n'avais pas le niveau mais après la claque que m'avait fichu le niveau 2 il était hors de question d'abandonnez alors j'y ai passer des soirées,des nuits entières à vouloir finir ce foutu jeu (en mode normal ^^). Pendants une très courte période Touhou était devenu une obsession je n'avait qu'un objectif en tête "gagner" rien d'autre n'avez d'importance pour moi et cette sensation je ne l'ai retrouvé que dans très peu de jeu par la suite (en sachant que Touhou 6 était le premier).
Une fois que j'avais le mode normal terminé une honte incroyable m'avait submergé, j'avais osé m'investir autant pour finir le mode normal à moitié mort alors qu'il me restait encore le mode difficile et lunatic à faire. J'avais honte de moi mais ayant compris mon erreur je décide de faire le mode difficile mais cette fois ci avec l'idée en tête d'y prendre simplement du plaisir et non plus de prouver que j'étais le meilleur car au fond...touhou avait gagné dès lors que j'avait perdu.
Puis vint....l'extra stage ou j'était totalement refoulé toute cette belle idéologie pour m'enfoncer dans les ténèbres du danmaku avec un objectif "la destruction" comme quoi on ne change pas les gens.


C'est cette frénésie incroyablement malsaine qui m'a fait adorer ce jeu et j'espère sincèrement que cette critique vous aura donner envie d'essayer Touhou 6 qui pour moi est l'un des meilleurs jeu jamais conçu et vous donnera la même sensation que moi même si c'est à consommer avec modération.

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le 23 avr. 2018

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Rindai

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