Who are you calling a weirdo ? :{
Une fois de plus à Gensokyo, on s'amuse à bidouiller le climat à ses fins personnelles. Quelqu'un disperse une espèce de brume pour cacher le soleil, pour être exact.
Qu'à cela ne tienne, voici Reimu (parce qu'un temps pareil en été c'est pas humain) et Marisa (parce qu'elle pourrait trouver des objets à voler chez celle qui est derrière tout ça) en route pour de nouvelles aventures pleines de lasers, missiles et autres couteaux.
Premier opus de Touhou sur PC, c'est par ce titre que beaucoup de personnes ont commencé Touhou (dont moi). Et soyons francs, c'est l'un des opus les plus représentatifs de l'esprit Touhou-esque ; affrontez un esprit des ténèbres, il vous tirera des lasers colorés sur fond de musique électro-pop. Affrontez une gardienne chinoise, elle vous attaquera avec des fleurs multicolores dans une ambiance trippante (qui vous fera douter du contenu de sa tasse de thé du matin). Affrontez une bibliothécaire asthmatique, et au vu du nombre de sorts différents qu'elle connait vous comprendrez pourquoi son nom de famille est Knowledge.
Techniquement, le jeu est assez équilibré : les joueurs débutants ont le droit à un mode facile et un mode normal accessibles (contrairement aux Touhou 11-12-13 où on a le droit à des random pattern toutes les 30 secondes), et le mode difficile porte tout de même bien son nom.
Beaucoup trouvent les graphismes de cet opus pauvres. Alors oui y a pas plein d'effets speïciaux qui bougent en fond d'écran, mais au moins on voit TOUS les missiles [Eirin, screw you]. Bon, pour les charsets, ne soyons pas dévots : ZUN a encore du boulot avant d'être bon dessinateur, mais il en avait encore plus à l'époque.
Par contre, les dialogues de cet opus sont parmi les meilleurs de la série ; drôles, incisifs, frais, justes.
Bref, un bon Touhou dans l'ensemble ; loufoque, enlevé et plein de challenge comme on les aime. Seuls bémols, les graphismes (un peu faiblards) et la musique : même si les mélodies sont prenantes, on ne peut qu'être déçu de la qualité sonore, moins bonne même que celle des opus précédents (et ce à 4 ans d'écart).
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