Uncharted 3 : L'Illusion de Drake par FlyingMan

Aaaaah Uncharted, la fierté des playstationeux ! La licence qui vaut à elle seule l'achat de la console. Le Assassin Creed des temps modernes pour la grimpette et la beauté des lieux, le Lara Croft au masculin, tout ca englobé d'un humour et d'un sens de l'aventure digne des meilleurs Indiana Jones.

Après un second volet qui nous en avait mis plein la tronche, le petit dernier est enfin arrivé. Sans surprises, on reprend les mêmes et on recommence. La troupe est à nouveau au complet même si ne sont pas tous utiles à l'histoire. Notamment la charmante Chloé, uniquement présente pour exciter les jeunes boutonneux. On regrette effectivement que 2-3 personnages arrivent et repartent tout aussi rapidement. Tout comme les objets, un niveau entier pour le dérober, et on se le fait reprendre bien plus vite par les méchants. A quoi bon ? Le scénario est donc la bête noire de ce 3ème opus le rendant sensiblement moins bon que son prédécesseur. Il ne le rétablit pas par contre en supprimant ses défauts: toujours aussi scriptés et aussi court ! Le jeu a de plus un peu de mal à se lancer, il faudra attendre la moitié pour avoir des scènes digne des plus grands films d'actions, et là, c'est niveaux cultes sur niveaux cultes. Ca s'arrête jamais, à 100 à l'heure, sauf peut-être dans les dernières minutes où un boss final digne de ce nom aurait été la bienvenue.

Par contre, les graphismes ont encore avancés ! C'est juste sublime et peut-être le plus beau jeu d'aventure sur console tout simplement ! La luminosité est époustouflante et ils le savent. Du manoir en feu à un simple éclairage de torche, on est ébloui ! Et que dire des cités au Yemen ou encore le désert ! Et puis y a la cité cachée... J'ai rarement passé autant de temps à regarder un décor. Le pire c'est qu'on y reste très peu de temps. "Tout ca pour ca !". On regrette en revanche une petites augmentations des bugs (collisions, textures,...) impardonnables pour ce soft !

Bref, pas aussi bon que le 2, il en reste néanmoins très proche et est donc indispensable.