Il arrive des surprises dans le monde du jeu vidéo ou même des joueurs chevronnés peuvent se prendre une belle claque le sourire aux lèvres.
Valheim est de ces jeux là.
L’histoire du développement du jeu tout le monde la connait: un créateur dans son coin qui peaufine le jeu pendant 3 ans, puis une équipe de 5 personnes, puis la vente en accès anticipé sur Steam et la surprise: 6 millions d'unité vendues en 1 mois et demi et des critiques dithyrambiques.
L’histoire du jeu également: guerrier viking mort au combat, vous n’êtes pas transporté au Valhalla mais à Valheim, un monde purgatoire où vous aller affronter les ennemis d'Odin et prouver votre valeur. Vous commencez sans rien, vêtu d'une seule tunique et avec pour seul ami un corbeau conseiller.
La raison du succès ? Un jeu de survie, mais pas punitif, qui incite à la coopération, avec de multiples facettes tel que exploration, recherche de ressources aussi bien en chassant qu'en minant, la construction de votre base qui peut aller de la simple chaumière biscornue au château avec 50 chambres. Des graphismes simples mais une musique, des effets de lumière et une ambiance qui incitent à prendre son temps, s'arrêter pour contempler un coucher de soleil, une tempête de neige ou une éclaircie après une tempête en pleine mer à bord de son drakkar. On se croirait parfois dans une œuvre impressionniste. Des mondes gigantesques, créés de manière procédurale, pour une expérience et une découverte différente à chaque fois.
J'avais réussi à passer à coté de Minecraft à cause des graphismes, ayant un peu trop joué en 8 bits dans les années 80, Rust parce que mes potes me racontait leur base construites pendant des heures ravagée par des no-lifes en quelques minutes à 4h15 du matin.
Maintenant je me surprend à optimiser la toiture de mon phare à l'entrée du port et à préparer saucisses et soupe de navet avant ma prochaine expédition dans les montagnes ou les marais. J'ai tué mes premier Lox dans les plaines aujourd'hui des espèces d'hybride de buffalo et de lézard qui peuvent pulvériser arbres et rochers en une charge, mais à la peau et à la viande fort utile. Heureusement qu'ils avaient été affaiblit par un gros troll sorti de la forêt noire.
Pour 16€, foncez, Valheim les vaux déjà largement, sachant qu'à peine la moitié du contenu a été développé.
Je retourne aider mes amis chercher des filons d'argent dans les montagnes, il faudra éviter la nuit et les loup-garous. Avant de nouvelles aventure...
Car oui, ce jeu est extrêmement addictif, plus de 200h en un peu plus d'un mois, vous voilà prévenu.