Cette critique est une dédicace à mon ami Supackai qui m'a reniée pour avoir mis moins de 10 à ce jeu. Luv ya babay ♥
Initiée sans le savoir aux jeux a fins multiples avec le premier opus de la saga : 999, j'ai longtemps été dégoutée de ce style de jeu après avoir fini ce dernier. Etant une adolescente un peu débile, j'avais pas trop compris le fonctionnement du jeu à l'époque, donc j'ai juste ragequit en faisant ma bad end tout en ayant passé une après midi dessus. (Persuadée que seule la good end était bien).
Cependant, le style de jeu (visual novel + enigme) m'ayant plus, j'ai décidé d'entamer Virtue's Last Reward.
Le topo est le même que les autres opus, vous êtes enfermé avec 8 autres personnes par un taré qui souhaite juste faire une analyse psycho-sociologique sur un groupe d'individus confrontés à des situations extrêmes. En l’occurrence vous avez le choix entre souffrir d'un virus vous poussant à vous suicider et d'une hypothétique explosion de l'endroit ou vous êtes captifs.
En ce qui concerne les points positifs, je dirais que les fins des personnages sont pas mal, je me suis même attachée à K et à Quark. Si j'ai bien tout suivi dans l'histoire il ne semble pas y avoir de fortes incohérences.
La fonction Auto pour les dialogues est sacrément pratique dans le cas ou vous avez la flemme de spammer le bouton A
Et Skip certains passages est vraiment ingénieux quand on veut pas se retaper les mêmes passages/explications.
En ce qui concerne le temps de jeu, on est bien. Il m'a fallu 30 heures pour finir ce jeu à 100% (toutes fins & archives comprises)
L'ambiance est bien posée, c'est creepy, et stressant toussa toussa.
Les énigmes sont compliquées mais réalisables (Et si vous y arrivez pas vous pouvez switcher en mode Easy)
Les seiyus sont magiques et TARAKO fait un boulot génial dans le role de Zero Jr.
Donc je dois avouer que j'ai bien aimé jouer à ce jeu, mais il y a quelques zones d'ombres à mon tableau. Les points négatifs qui seront cités ci dessous sont juste le fruit de mon ressenti personnel face à VLR.
Tout commence au moment ou je démarre le jeu et donc l'histoire. Si vous avez lu mes critiques jeux vidéos, vous savez à quel point je déteste les personnages en 3D. Ici, avec VLR, j'ai eu juste l'impression que la Team avait eu un trou dans le budget. La 3D est pas vraiment au point et les animations non plus, je regrette un peu les sprites de 999.
Comme je l'ai dit précédemment, la fonction Skip est sympathique, mais ne nous épargne pas les séquences de déplacement. Donc, lorsque vous l'activez, plutôt que d'enlever les animations, vous voyez une succession de portes qui s'ouvrent et qui se ferment. Imaginez cela pendant 1 minute montre en main car votre personnage doit traverser toute la map.
Sachez, que pour jouer à ce jeu, il faut avoir un minimum de connaissance de 999, sinon vous allez soit vous faire spoiler, soit ne rien comprendre aux différents personnages non présents mais cités dans cet opus.
Sans parler du cast qui se trouve quasiment être le même que dans 999 à savoir : Une meuf sympa et tout le temps calme, un enfant, une personne handicapée, une nana qu'on a du mal à regarder dans les yeux, un connard de service, un vieux, une personne louche, une gamine digne d'être une rivale de Kyary Pamyu Pamyu et l'idiot du village (vous.)
La, je vais un peu chercher la petite bête, mais je trouve que ce jeu est pas assez gore. J'aurais voulu voir plus de sang, même si la tension psychologique est intenable parfois.
Voila, en ce qui concerne les fins, celles qui m'ont le plus plu sont celles de Tenmyouji, Quark, K, Luna et la Bad End de Clover. Sinon, les autres ne cassent pas vraiment trois pattes à un canard avec des briques.
Malgré ces points négatifs, je conseillerais ce jeu à ceux qui veulent s'initier au genre, car il est bien mis en place scénaristique-ment parlant :)
Sur ce, je vais continuer Zéro Time Dilemma, et je reviendrais avec une autre critique.
< PETITE PUNCHLINE QUI SPOIL >
PS : Si j'avais cette gueule la, je me serais suicidée.