Wanted : Les Armes du destin par AntwonMitchell
Neuf niveaux pour seulement deux types d'ennemis différents, c'est déjà trop. Sans originalité aucune, Wanted est sans doute la goutte d'eau qui fait déborder le vase en matière de TPS. Fusillades sans aucun temps-mort, gameplay foireux, mise-en-scène et dialogues périmés, tout est réuni pour cesser de jouer dès la fin du deuxième niveau. A force de persévérance et surtout d'achievements en pagaille, on voit miraculeusement le bout du tunnel sombre du jeu vidéo en bouclant ce jeu. Deux types d'ennemis donc, tous sont des répliques parfaites des uns et des autres avec un pantalon et un sweat à capuche pour éviter des lignes de code sur la modélisation d'éventuels visages. Alors, soit ils vous foncent dessus, armés d'un couteau en gueulant : "Ta mère !", un QTE d'une fraction de seconde se déclenche pour qu'une simple pression sur un bouton permette de leur faire regretter leurs propos, soit ils se planquent derrière des caisses (celles-ci doivent couvrir la moitié du budget du jeu) et à ce moment-là vous pouvez employer ce sur quoi les développeurs se sont reposés : le système de balles incurvées permettant de tuer n'importe qui de n'importe où. Seulement pour cela, il faut avoir tué des ennemis de manière réglo au préalable, et là putain quelle galère. Le système de couverture et les collisions sont tellement mal gérés que j'ai dû mettre des balles dans la tête de la moitié des ennemis du jeu sans qu'ils ne soient touchés. Welcome back to 2000! Le plus simple reste donc de foncer dans le tas en cuttant tous les mecs en bourrinant le bouton B (sur Xbox 360). On ne fera que mentionner la sempiternelle histoire de vengeance derrière laquelle se cache le jeu et qui ne donne ni envie de lire la BD ou encore moins regarder le film.
Heureusement pour Wanted, Dark Void a fait pire par la suite.