A l'image du tout premier Assassin, Watch Dogs est une ébauche d'un futur hit.
Visuellement, si le titre n'est pas la tarte graphique que tous le monde attendait, celui-ci est quand même solide, affichant un framerate imperturbable, une lumière excellente et quelques effets bien foutus.
Reprenant la jouabilité de la franchise phare d'ubisoft, watch dogs en profite pour donner un coup de pied dans les bourses de GTA. Car oui se déplacer à pieds dans un open world, c'est très important et il est plaisant de contrôler Aiden, même si celui-ci affichera vite ces limites niveaux grimpettes.
Les gunfights sont aussi réussi (merci le bullet time) même si le changement d'armes à la volée est complètement foireux. Niveau véhicules, ça va du discutable (les voitures qui tournent sur un axe, mon dieu) à l'agréable avec les motos et bateaux. La ville propose pas mal d'à côté rapidement disponible dès le début du jeu, ce qui pose le plus gros problème de ce Watch Dogs. Il est impossible de s'intéresser un temps soit peu au héros, aussi charismatique qu'une moule corse qu'on aurait chauffé au chalumeau. Pas aidé il est vrai par une histoire de vengeance aussi palpitante qu'un épisode des feux de l'amour. Dommage, on sent de bonnes intentions mais elles ne sont jamais bien exécutés, accentuant le côté premier essai du titre.
De plus, quel mauvaise idée de proposé un final pénible avec avalanches de flics en boucle, ce qui laissera un dernier goût amer au joueur.
Premier jet honnête (si on met sous silence tous les bullshits technique qu'il y a eu jusqu'alors), watch dogs est encourageant pour sa suite. Si Ubi se sent pousser des ailes comme pour Assassin's Creed II, nul doute que le prochain frappera vite et fort !