Rockstar peut dormir sur ses deux oreilles !
Oui, j'ai craqué. Oui, j'ai acheté Watch Dogs. Et oui, je suis déçu par ce jeu.
Watch Dogs c'est une belle promesse, une progéniture venue de nul part, un jeu qui devait révolutionner le monde du jeu vidéo et concurrencer la série des Grand Theft Auto. Mais Rockstar peut tranquillement retourner à la programmation de GTA 6 ou du prochain Red Dead Redemption, la guerre n'aura pas lieu. Pourquoi ? Car Ubisoft a fait de l'Ubisoft. Pour résumer, prenez ce qui caractérise le mieux Assasin's Creed et transposez-le dans un monde moderne rempli de hackers.
Ce qui caractérise AC tout comme Watch Dogs c'est, tout d'abord, la redondance des missions, des actions à accomplir. Dans Watch Dogs, il s'agit de s'infiltrer, pirater, tuer, s'enfuir. Et ce n'est pas la faiblesse du scénario qui relèvera le niveau. Celui-ci se résume à "il faut pirater un tel pour retrouver un tel pour ensuite pouvoir le pirater". Enfin, c'est ce que j'en ai retenu.
Le gameplay ne fait que rendre plus désagréable le succession des missions. Conduite hasardeuse, déplacements qui le sont tout autant. Les piratages qui se résument à appuyer sur carré au bon moment. Rien de bien réjouissant. De plus, le piratage est censé être quelque chose de complexe, et à part un mini-jeu très simple de temps en temps, aucun casse-tête n'est présent.
Évidemment, la comparaison avec GTA est inévitable, et à ce jeu Ubisoft est loin de faire le poids. Et ce n'est certainement pas avec les graphismes qu'ils vont revenir dans la course. Certes très jolis, mais nettement inférieur à GTA V.
Et pour le contenu, que dire ? On peut acheter des vêtements tous semblables hormis la couleur, mais c'est tout. Quelques "trips numériques" assez affligeants et quelques missions annexes inintéressantes.
A cela, ajoutez des personnages peu charismatiques, doublés d'une très mauvaise VF, et vous avez le cocktail parfait pour faire de Watch Dogs le jeu le plus décevant de cette année 2014.
Ubisoft a très bien fait sa "com'" comme à son habitude, et nous a bien pris pour des cons, ..., comme d'habitude.