Je n'avais jamais touché à Wild arms auparavant, c'est donc 16/17 ans après sa sortie que je m'y atèle. La raison : cette cinématique d'introduction, splendide grâce à l'excellent travail de la compositrice Michiko Naruke auteure de "Into the wilderness" qui est à écouter de toute urgence. Ce thème comme plusieurs autres, est fortement inspiré des westerns d'antan et rappelle pour beaucoup la collaboration Morricone/Leone. Car Wild Arms apparaît comme un jeu partagé entre SF, Fantasy et Western, entre ses décors désertiques, arides, ses voyages inter-dimensionnels et ses invocations multiples.
Bref, le jeu se démarque par une sublime 2D et des paysages fluides, beaux et soignés. Malheureusement, tout est gâché par une 3D AFFREUSE lors des combats. Ces combats sont d'ailleurs vraiment trop faciles et trop nombreux. La deuxième partie du jeu s'avère néanmoins plus intéressante grâce à des ennemis comme Luceid et Boomerang qui infligent ENFIN des dégâts.
Le scénario... on n'en retiendra pas grand chose, assez classique dans le genre mais il tient la route et ne nous laissera paumés à aucun moment.
Si vous disposez d'une PS3, d'internet et d'une quarantaine d'heures, Wild arms est une valeur sûre du rapport qualité/prix, 5e pour un bon RPG, que demande le peuple. (d'ailleurs Persona 3 est à 5 dollars sur le PSN US...moins cher que Peter Pan...)