C'est fou comme un seul détail peut vous pourrir violemment un jeu vidéo.
Wild Arms est une illustration parfaite de ceci avec une bande-son démentielle (Michiko Naruke a été touchée par la grâce), des systèmes de combat corrects, des phases d'exploration vraiment bien pensées, qui font penser à la saga Lufia, basées sur l'exploitation d'outils propres à un perso ou l'autre, des personnages bien présentés et une intrigue assez claire.
Le jeu s'apprêtait à être vraiment bon, et soudain, un combat. Passe encore. Puis un autre combat. Okay. Et encore un autre. Et la vérité éclate au grand jour: les chargements de combat sont horriblement relous. Le jeu devient lent, affreusement animé, plutôt laid. Et ce qui aurait pu être un jeu de très bonne facture devient un calvaire dans la pratique.
Et bizarrement, ca met en lumière les autres défauts du jeu. subitement, l'intrigue claire devient bâteau. Les personnages, d'un peu stéréotypés, passent à de la pure repompe de tout ce qui a été fait autour d'Escaflowne. Même la musique tape sur les nerfs quand Naruke tire son chapeau à Morricone.
C'est trop bête, il s'en est fallu de si peu...
La bande-son, elle, est tout de même à lire de toute urgence, tout comme la cinématique d'intro.