Wild Arms était mon premier RPG japonais, que j’ai joué chez un ami.
Il y a pas mal de points communs avec Final Fantasy IX, les princesses se coupent les cheveux lorsqu’elles veulent rompre avec le passé et se font systématiquement incendier leurs royaumes, ma sœur a gardé cette image des princesses, bien plus que celle donnée par Walt Disney. Pour elle, tu es une princesse, tu te fais cramer ton château. Elle inventait des histoires comme ça quand elle était petite. Autre détail, tu es une princesse de RPG ? Une fois que ton château est cramé, tu vas te confronter au monstre qui a incendié la ville, d’abord pour noblement te sacrifier, en vrai pour lui botter le cul. Empowerment.
Tous les villages où passait le groupe de héros étaient maudits aussi, ils se faisaient cramer par les méchants. Tu peux imaginer la culpabilité chez les personnages (et les joueurs).
C’est un jeu que l’on trouvait super dur à l’époque, on cherchait désespérément LE magazine avec la soluce pour résoudre les énigmes, il n’y avait pas encore d’internet. Maintenant, le jeu parait ridiculement facile. Peut-être parce que maintenant je fais systématiquement tous les combats, (alors que quand tu es petit, tu zappes, parce que c’est trop chiant) et que je connais le déroulement par cœur. Mais quand tu es petit, c’est prise de tête, l’histoire n’avance pas, la seule solution est de parler à tous les pnjs du jeu pour récolter des indices. Il y avait souvent des fausses pistes, mais c’était exaltant.
L'atmosphère western, l’anime en introduction et les musiques étaient super chouettes.
Le boss de fin, l’espèce d’extra-terrestre moitié meuf moitié chenille avec des rires de gorges qui s’appelait Mère était super flippant.
Tous les méchants étaient plutôt cools et ressemblaient un peu à ceux du dessin animé Monster Rancher.
La protection de l’environnement, les mystérieuses et anciennes civilisations disparues, étaient des thèmes que l’on retrouvait dans Grandia, Final Fantasy, Jade Cocoon et les films des studios Ghibli. Et pourtant, je ne trie toujours pas mes ordures.