Les jeux de casse-brique sont devenus rares. C'est un fait. Ce doit être l'époque qui veut ça si je voulais résumer grossièrement. Car ce n'est pas sur Wizorb que je vais m'atteler à un panorama sur l'évolution du jeu vidéo.
Wizorb vient titiller nos esprits nostalgiques avec ses graphismes Megadrive et sa musique à l'avenant. Un scénario classique d'un magicien venant aider tout un village en proie à des démons finit d'enrober le tout. Oui, un scénario dans un casse-brique avec une touche de RPG.
Une touche seulement. Il n'y a pas de gestion de points d'expérience, d'inventaire ou de je ne sais quoi d'autre. On peut se déplacer dans un village pour parler à des habitants, leur donner de l'argent pour reconstruire leur maison, acheter des objets dans une boutique et c'est tout. Soit on dit qu'ils ne se sont pas foulés soit que c'est déjà bien pour un casse-brique.
Wizorb propose cinq mondes d'une douzaine de niveaux chacun ponctués d'un boss dont il faudra étudier le mouvement pour pouvoir le tuer. Comme avant. C'est court et long à la fois. Mais entre les succès, les fins alternatives d'après une critique lue sur ce site ou sur Steam, il y a de quoi s'amuser. Si on se souvient des illustres Arkanoid ou PopCorn, ceux-ci n'étaient pas bien longs non plus.
Je salue l'effort de ce studio d'avoir essayé d'enrichir un peu l'univers basique de ce genre de jeu. 99 % des joueurs passeront à côté, les 1 % restants se remémoreront le temps des bornes d'arcade et autres salles de jeu enfumées à passer des après midi à jouer à After Burner, Gradius ou OutRun.