Je ne sais vraiment pas quoi penser de cette première partie de World’s End Club.
C’est décevant, mais couillu, puéril, mais plein de nostalgie, parfois cucul et mou, parfois surprenant et touchant.
On n’a rien de l’humour noir/sadisme de Kodaka ni de la complexité philosophique d’Uchikoshi, pourtant il y a leur patte, surtout celle de ce dernier.
On se croirait mater un shonen pour gosses, mais on se prend quand même tous les twists dans la face.
Le gameplay est hyper simpliste, très maladroit, carrément ennuyeux par moments, et... Ouais, non, c’est tout, malgré de minimes bonnes idées. Faut dire que j’ai eu le malheur de choisir par hasard les pires niveaux lors de ma première partie, ça n’a pas aidé.
Et pourtant, j’attends quand même beaucoup la suite.
Ce n’est pas du tout Danganronpa, c’est une fraction de ce qu’était Zero Escape, mais c’est, cela dit, une lettre d’amour unique aux années 90, avec sa propre atmosphère.
C’est médiocre, pourtant très cool, mais médiocre (et cool) quand même.
Vivement la fin parce que, du coup, je suis tout perplexe.
Et buvez du Lifeguard, la boisson énergisante japonaise de la vraie vie, parce que PLACEMENT PRODUIT LOURDINGUE. (Oui, c’est littéralement dans le jeu.)
EDIT VERSION SWITCH ET PARTIE 2 : Bon, maintenant que j’ai terminé, comment dire... Version Switch avec quelques finitions plaisantes, trad FR mieux mais imparfaite, toujours quelques clichés mais aussi quelques twists cool – bien qu’un peu repompés sur d’autres œuvres de Kodaka et Uchikoshi – un gameplay encore mou, qui ne révolutionne rien, et ce malgré les minimes ajouts sympathiques...
C’est un jeu bizarre... mais unique.
J’ai du mal à me positionner, finalement.
C’était très bien... mais c’était aussi un peu nul... mais c’était plus bien que nul.
Et j'étais, finalement, quand même très ému sur la fin.
Voilà.
... PIELOLOLOOOOOOOON !
EDIT 3 : J’hésite à mettre 7 ou 8. Je jongle avec les deux depuis tout à l’heure. Voyez un 7.5.
De toute façon, fuck les notes.