X-Men Origins: Wolverine par Mickaël Barbato
Déjà, on peut dire que le jeu fait parti des très rares adaptations qui surpassent son modèle car, faut-il le préciser, Wolverine fut un naufrage complet au cinéma.
Etrangement, les développeurs semblent avoir eu la liberté totale sur la violence du titre, parce qu'il faut voir comment ça charcle, comment ça transperce, comment ça gicle et ça hurle. Seulement, il ne s'agit là que d'un enrobage plutôt fun, tandis que le level design est d'une pauvreté à faire passer un jeu Iphone pour un AAA d'une console HD. C'est tellement rébarbatif, tellement mal fichu dans la trame qui est heurtée comme jamais (les flashbacks sont d'un lourd...) qu'au bout de deux heures on a déjà l'impression d'avoir joué depuis des jours.
De plus, le jeu est long, mais long... Rarement je n'aurais autant souhaité voir la fin d'un jeu pour en être débarrassé. Bon, le simple fait de ne pas abandonner est quand même la preuve d'un plaisir minimum, si on veut...
Mais ce qui fait rentrer ce jeu dans l'Histoire, c'est son doublage français à faire rire un rocher... Jamais entendu un tel résultat, c'est digne de... je ne sais pas, une bisserie italienne ou taïwanaise. Il n'y a pas de mots pour décrire ce genre de sympathique catastrophe.
Il faut aussi signaler l'un des passages les plus nazes jamais vu : une chute libre pour rattraper Sentinel qui perd des morceaux de son corps métallique. Injouable, et inutilement long à en crever.