Probablement le jeu Wii solo qui m’a le plus marqué. Certainement parce qu’il faut s’investir plus de cent heures pour en voir le bout aussi. Xenoblade a de nombreux défauts : des inventaires mal gaulés, des mini-jeux pourris (fabrication de gemmes, c’est à toi que je pense) ou encore des quêtes FedEx tout ce qu’il y a de plus détestable. Et pourtant, ça ne m’a pas empêché d’être aspiré. Le gigantisme dont fait preuve le jeu, par rapport à la console sur laquelle il tourne, donne le tournis. Il y a tellement de choses dans Xenoblade que, les premiers temps, vous êtes assaillis de notifications sans trop comprendre ce qu’il se passe. L’immensité du monde est sa force mais paradoxalement aussi sa faiblesse. Les quêtes auraient dû être une excuse à l’approfondissement de l’univers du jeu mais ce n’est que rarement le cas. Et quand vous avez passé 10 heures à vous promener, vous ne vous rappelez pas forcément de l’histoire ou, tout du moins, vous ne vous sentez pas impliqués. Tout le problème de la cohabitation entre monde ouvert et scénario. Il est difficile de rester insensible devant Xenoblade tant celui-ci ressemble à un vrai RPG japonais moderne, avec tous ces poncifs certes, mais avec aussi tout ce qui le rend si particulier. Cent heures de ma vie à base de visages pixelisés que je ne regrette absolument pas.