Après avoir fraîchement terminé le premier volet de la franchise Yomawari, à savoir l’épisode Night Alone, je plaçais pas mal d’attentes dans ce second opus. En effet, les bases du premier épisode de cette série de jeux d’horreur-kawai du studio Nippon Ichi Software avaient été correctement posées, mais il manquait juste ce petit plus, ces petits rebondissements qui auraient pu faire grimper davantage sa note de 7/10. Au final oui, l’attente est comblée, car ce second épisode, qui répond au nom de Midnight Shadows vient agrémenter la formule du premier opus de petites et bonnes idées qui permettent au titre de se renouveler.

Une direction artistique toujours somptueuse

Qu’on se le dise, Midnight Shadows est encore plus beau que son prédécesseur, qui flattait déjà largement la rétine avec sa DA cartoon-anime d’horreur. Les éclairages sont encore plus beau, les ruelles de la nouvelle ville dans laquelle nous évoluons plus riches, les textures toujours plus précises. Yu Mizokami a réussi à concevoir une nouvelle petite ville angoissante et cela fonctionne toujours aussi bien !

Améliorations diverses majeures

Là où Night Alone pouvait laisser un goût de redondance, le petit frère vient lui enrichir la formule du studio nippon en ajoutant quelques nouvelles cordes à son arc.

La première réside dans son type de narration. En effet cela peu paraître tout bête mais le fait d’incarner alternativement l’une ou l’autre fillette de l’histoire permet de mieux situer les enjeux des protagonistes et de les positionner clairement dans cet environnement inquiétant qui plombe la petite ville où se situe l’action.

Le second ajout majeur est qu’enfin nous pouvons rentrer dans des maisons, qui font office de mini donjons. Attention il n’y en a pas 100 non plus, et on est pas sur du zelda-like. Mais l’ajout est à saluer et permet d’enrichir toujours plus une création indépendante. Ainsi on stresse encore plus en environnement fermé que dans une ruelle ! Très bonne idée donc.

Enfin si le premier jeu souffrait d’une collecte dispensable d’objets, c’est toujours le cas ici, mais viendront se greffer des objets qui permettront d’ouvrir une porte ou révéler ici ou là un secret. C’est toujours appréciable.

Le mot de la fin

Yomawari : Midnight Shadows vient compléter les points négatifs qui limitaient Night Alone. Il n’y a qu’une seule chose à dire… testant ce jeu en fin d’année 2022, vivement le test du troisième volet intitulé Lost in the dark.

OhDaeSoo
8
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le 11 janv. 2023

Critique lue 30 fois

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