Remake de Ys III utilisant le moteur de Ys VI, The Oath in Felghana est un peu tout ce qu’on peut attendre d’un bon Ys à l’ancienne. Je dirais même que c’est le Ys par excellence, encore plus que le premier jeu de la série. Quand je penserais à Ys dans le futur, je penserais à TheOath in Felghana .
L’action se déroule dans un espace très réduit. Il n’y a qu’un seul village, avec des PNJs qu’on va apprendre à connaître au fil de l’aventure, et le reste du monde est composé de donjons. J’apprécie ce cadre un peu « intime » que partage beaucoup de Ys, mais c’est encore plus le cas dans ce jeu.
Le scénario est sympathique ; rien de folichon ou de bien original, mais il fait l’affaire et les personnages sont agréables. On a vraiment l’impression de vivre une aventure, et c’est l’essentiel.
Le gameplay est bien nerveux et jouissif ; les trois pouvoirs d’Adol ont tous une utilité distincte et rendent le jeu plus profond qu’il n’y paraît. On peut noter l’aspect un peu « metroidvania » du jeu, qui requiert de revenir dans des zones précédentes pour trouver des objets plus ou moins importants. Il y a aussi des phases de plateformes que je trouve honnêtement plutôt bonnes.
Les combats de boss sont très réussis. J’ai tendance à beaucoup me plaindre des boss en temps normal, mais les boss de ce jeu sont vraiment très bons. Ils sont tous assez ardus, mais aucun ne semble injuste avec des gimmicks insupportables comme certains boss de Ys Origin.
La difficulté est bien calibrée en mode Normal, on a que très rarement besoin de grinder et les ennemis se tuent assez vite sans pour autant que l’on puisse se permettre de foncer sans réfléchir.
Les musiques défoncent, elles sont vraiment bonnes même pour les standards de Ys.
Globalement, ce jeu est un peu l’aboutissement de la formule des premiers Ys, et le résultat de tout le savoir-faire et de l’expérience accumulée par Falcom. Un petit bijou poli d’une main de maître.