Ce n'est pas mon premier Ys. J'avais adoré les deux premiers épisodes, mais j'avais lâché au numéro 3, qui ne m'avait pas accroché. Il a fallut attendre le 8, donc, pour que je m'y remette. Merci la sortie PS4.
On retrouve donc le héros iconique de la série, Adol, aventurier aux cheveux rouge, véritable aimant à aventures. Alors qu'il navigue vers on ne sait où, voilà que son bateau fait naufrage sur une île déserte, attaqué par une créature sous-marine plein de tentacules. Avec d'autres naufragés, il va devoir explorer une île maudite, en percer les secrets (et c'est de Ys qu'on parle, alors il y en a un paquet) et trouver le moyen de s’échapper. Ys 8, c'est le jeu dont aucun point ne se démarque, mais forme un tout tellement homogène et bien pensé que le jeu en devient excellant.
Nous avons un action RPG, donc, bien nerveux, le tout saupoudré d'exploration et de "survie". Pêche, récolte de matériaux, craft... Techniquement, le jeu est loin d'être fou, originaire de la Vita. Visuellement par contre, il nous propose de bien jolis décors, et le, tout est harmonieux. Non mais c'est important de le préciser, parce que les petites îles qui ont chaque climat représenté, c'est trop fréquent. Pour une durée de vie de 60 heures dans mon cas, le scénario commence lentement avec cette histoire de naufragés avant de décoller jusqu'à partir vers du pure scénario de RPG. Adol ne sera pas seul ici. Outre les réfugiés qui tiendront lieu d'habitants du petit village (chacun ayant un nom, une histoire, une fonction et des quêtes à proposer, pas de remplissage), il aura des compagnons avec, chacun maitrisant une arme différente. Libre au joueur de partir avec l'équipe de 3 qu'il voudra, puis de switcher entre eux à la volée. Le jeu regorge d'activités: Récolte, pêche, défense du village (ce qui inclut sa fortification), craft, exploration, découverte de lieux clés, de trésors... Le gros point fort est que chaque élément est important. C'est bien le premier jeu où je ne l'aise aucune activité de côté. Chaque action entreprise par le joueur à son utilité, et ce jusqu'à la fin de l'aventure, qui procurera de bons moments, y comprit d'émotions. Ah, oui, les musiques sont merveilleuses. Outre le thème principal, envoutant, nous avons des compositions typiques de la série, très rythmés à la guitare électrique. Et si après 60 heures vous n'êtes pas lassés, le jeu propose un NG+ rajoutant des défis et d'autres joyeusetés.
J'émettrais un bémol toutefois sur la traduction française. Erreur de caractère, traduction parfois approximative, texte débordant des cases... Le travail semble bâclé. Un patch est à priori prévu, mais pour le moment, ça sera le point noir du jeu. Mais je ne regrette vraiment pas.